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Vue d'artiste de la sonde indienne Chandrayaan-1 au cours de sa mission de cartographie de la surface lunaire. © ISRO
Chandrayaan-1 ne répond plus. Déjà, au mois de juillet, la sonde indienne expédiée vers la Lune en octobre 2008 et parvenue en orbite lunaire début novembre, avait suscité l'inquiétude après la défaillance d'un de ses capteurscapteurs, détérorié par le rayonnement solairerayonnement solaire.
Le 14 novembre, Chandrayaan-1 avait largué un impacteur d'une trentaine de kilogrammes, équipé de plusieurs instruments, dont un spectromètre de masse pour étudier la composition de la minuscule atmosphèreatmosphère lunaire avant l'écrasement de l'engin sur la surface.
Cette mission de l'ISRO (Indian Space Research Organization) devait durer deux années et assurer une cartographie précise de la LuneLune grâce à de nombreux instruments, notamment un imageur spectral, une caméra et des spectromètres X et infrarougeinfrarouge (dont deux construits par des laboratoires européens, avec la collaboration de l'Esa).
Réussite technologique mais mission avortée
Chargé de dresser une carte de la composition minéralogique de la Lune, le spectromètre C1XS, un spectromètre dans le domaine X, avait d'ailleurs montré une résolutionrésolution vingt fois supérieure à celle prévue dans le cahier des charges de l'instrument.
La mission aura donc duré dix mois au lieu des deux ans prévus mais elle reste une grande première pour l'agence spatiale indienne. L'ISRO prépare déjà Chandrayaan-2, une ambitieuse mission, réalisée avec la collaboration de l'agence spatiale russe RoskosmosRoskosmos. Le lancement est prévu en 2013 et emportera vers la Lune un gros atterrisseur et un roverrover.