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La capsule Shenzhou-8 quelques instants après son retour d’orbite. Après cette mission, la Chine dispose de toutes les technologies nécessaires pour la construction d’une station spatiale. © Xinhua
Le retour sur Terre de la capsule orbitale de Shenzhou-8 met fin à une mission que l'on peut qualifier d'historique pour le spatial chinois, pendant laquelle la Chine a réussi son premier amarrage spatial.
ShenzhouShenzhou-8 est un vaisseau spatial inhabité destiné à un rendez-vous avec le module orbital Tiangong-1Tiangong-1. Après l'avoir rattrapé le 3 novembre, Shenzhou-8 s'y est amarré sans coup férir, à la première tentative. Les deux engins sont restés accrochés l'un à l'autre pendant une dizaine de jours avant d'effectuer un très court dédocking suivi d'un nouvel amarrage.
Une station spatiale en point de mire
La capsule orbitale s'est désamarrée définitivement du module le 16 novembre et a effectué sa rentrée atmosphérique le lendemain. Freiné par ses parachutesparachutes, l'engin s'est posé dans une région désertique de la Mongolie intérieure, au nord de la Chine. La récupération des expériences à bord de la capsule, dont des incubateurs qui contiennent des expériences biologiques allemandes, s'est bien déroulée.
La prochaine étape consistera à lancer en 2012 deux vaisseaux spatiaux Shenzhou, dont un sera habité, à destination de Tiangong-1, en orbite depuis le 29 septembre. Les taïkonautes y séjourneront plusieurs jours avant de retourner sur Terre.
Les années suivantes seront marquées par le lancement d'un autre équipage et d'un véritable laboratoire scientifique, ouvrant la voie au début de la constructionconstruction d'une petite station spatialestation spatiale (2020), qui devrait s'étaler sur quelques années.