Le lancement de la navette Endeavour qui aurait dû décoller vendredi a finalement été reporté... à une date indéterminée. En cause, un problème électrique qui sera long à réparer. La prochaine opportunité de lancement d’Endeavour est fixée au 8 mai. Cette mission de 14 jours sera la dernière pour cette navette dont le premier vol remonte au 7 mai 1992.
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Pour sa dernière mission, Endeavour aurait dû décoller vendredi soir. Une panne électrique a contraint la Nasa à reporter son lancement à lundi soir puis à le différer en fin de semaine quand il a été évident que la réparation allait être plus longue que prévu. En effet, le remplacement du boîtier électronique incriminé dans la panne et les tests qui s'en suivront dureront jusqu'au 4 mai. À cela s'ajoutent le lancement d'un satellite espion par une fuséefusée Atlas, prévu le 6 mai, et le désamarrage d'une capsule SoyuzSoyuz de l'ISSISS, prévu le 9 mai. Les prochaines opportunités de lancement sont les 8 et 10 mai.
Ce boîtier électronique, nommé Aft Load Controller Assembly, se situe à l'arrière de la navette. Il gère le circuit de chauffage de l'hydrazine que les trois unités de puissance auxiliaire (APU, Auxilliary Power Unit) utilisent comme carburant. Ces trois APU sont essentielles au fonctionnement de la navette. Redondantes entre elles, elles fournissent la pression hydraulique qui sert à manœuvrer les moteurs afin d'orienter la poussée, actionner les gouvernes (gouvernail de direction, élevons, etc.) ou encore déployer les trains d'atterrissage.
Dernier voyage pour Endeavour
Après le départ à la retraite de Discovery (mars 2011), les deux dernières navettes encore en service, EndeavourEndeavour et Atlantis, doivent effectuer chacune un vol avant d'être à leur tour retirées du service. Celui d'Atlantis est prévu le 28 juin. Endeavour emporte dans sa soute le détecteur de rayons cosmiques AMS, qui devrait nous éclairer sur la matière noirematière noire, des pièces détachées destinées à la Station, dont une borne électromécanique PDGF à installer sur le module russe Zarya afin de permettre au bras Canadarm2 d'atteindre la partie russe de l'ISS. La navette apporte aussi une caméra HD réalisée par Astrium pour le compte de l'Agence spatiale européenneAgence spatiale européenne.