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Le lanceur Ariane 5Ariane 5 qui devait mettre sur orbite les deux satellites de télécommunications Yahsat Y1A et Intelsat New Dawn n'a pas réussi à décoller. Dans les dernières secondes de la chronologie du lancement, alors que le moteur Vulcain de l'Étage principal cryotechnique (EPCEPC) venait de s'allumer, un contrôle a détecté une anomalieanomalie sur le lanceur, interrompant la chronologie finale de lancement. Le lanceur n'a donc pas quitté le pas de tir. Une situation qui ne s'était jamais produite.
Les deux étages d'accélération à poudre (EAPEAP), plus communément appelés boosters ne se sont pas allumés, ce qui n'a pas permis de faire décoller le lanceur malgré l'allumage du Vulcain. En effet, ce sont ces boosters qui entraînent le décollage du lanceur. En temps normal, ils sont mis à feu 6,05 secondes après le début de la séquence d'allumage du moteur Vulcain, soit 7,05 secondes par rapport à H0. Ils délivrent une poussée variable dans le temps d'environ 600 tonnes chacun au décollage, soit plus de 90 % de la poussée totale du lanceur au décollage (la valeur maximale en vol est de l'ordre de 650 tonnes). Leur combustioncombustion dure 135 secondes, ils sont ensuite séparés de l'EPC par découpe pyrotechnique et retombent en mer.
Une procédure automatique de sécurité
Pendant les sept dernières secondes de la chronologie finale de lancement, les ordinateursordinateurs prennent la main. Une ou plusieurs anomalies ayant été détectées sur le lanceur ou le fonctionnement du Vulcain, les boosters ne se sont pas allumés et le moteur Vulcain s'est arrêté de fonctionner. Une procédure entièrement automatique qui a mis en sécurité le lanceur et les satellites.
En attendant d'y voir plus clair, le lanceur a été transféré au Bâtiment d'assemblage finalBâtiment d'assemblage final (BAF) pour être remis en configuration de vol en vue de la prochaine tentative de lancement.