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La navette DiscoveryDiscovery attendait ce moment pour décoller : l'ATV-2 Johannes KeplerJohannes Kepler s'est « docké », comme disent les spécialistes, sur la Station spatiale internationale. L'amarrage, selon une séquence entièrement automatisée, comme nous l'expliquait Martial Vandhove, responsable des opérations au Cnes, s'est parfaitement déroulé.
L’ATV-2 Johannes Kepler photographié depuis la Station spatiale internationale environ 1 heure avant l’amarrage. © Esa
À 16 h 49, le module de ravitaillement était amarré et les opérations de déchargement du fret vont pouvoir commencer. Sur Terre, la réussite de ce rendez-vous spatial a eu une autre conséquence : les clignotants sont restés au vert pour le décollage de la navette Discovery, avec son équipage de la mission STS-133.
L'heure de la retraite a sonné pour la flotte de navettes spatiales, qui auront donc assuré les allers-et-retours vers l'espace durant trente ans. Sur les cinq exemplaires, deux ont été détruits en vol, : Challenger au décollage et Columbia lors de la rentrée dans l'atmosphère. © Idé
Feu vert pour le dernier voyage
Il n'est en effet pas possible de gérer deux arrivées en même temps sur l'ISS et la Nasa devait s'assurer de la réussite complète de l'amarrage de l'ATV avant d'autoriser la navette à partir. Discovery prendra donc son envol ce soir à 22 h 58 en heure française pour se lancer à la poursuite de l'ISS.
Cette mission est particulière à plus d'un titre. La navette Discovery effectue là son dernier voyage dans l'espace avant sa mise à la retraite, qui se conclura peut-être par son installation dans un musée. Quant à la Station spatiale internationale, elle n'aura jamais vu autant de vaisseaux installés sur ses ports d'amarrages : la navette, l'ATV européen, le HTV japonais ainsi que deux vaisseaux russes, la capsule SoyuzSoyuz et le module automatique Progress. La Nasa promet une photo de famille historique.