Des vestiges mayas d’une valeur inestimable, une nouvelle espèce d’hominidé ou un spectaculaire tombeau noble égyptien : 2019 a été riche en découvertes pour les archéologues et paléontologues du monde entier. Retour sur ces trouvailles qui ont marqué l’année.


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    Il serait bien difficile de dresser une liste exhaustive de tous les trésors exhumés par les scientifiques durant l'année écoulée 2019. Futura a sélectionné les découvertes les plus déterminantes ou celles qui pourraient s'avérer cruciales pour mieux comprendre l'évolution animale ou l'histoire de l'Homme.

    Les plus vieilles peintures décoratives dans une grotte indonésienne

    Des peintures rupestres veilles de 44.000 ans ont été mises au jour par des archéologues sur l'île indonésienne de Sulawesi en décembre 2019. Mélange de faunefaune réelle et de thérianthropes, des figures mi-animales mi-humaines, la fresque de 4,5 mètres de long serait le plus ancien exemple d'art figuratif au monde, d'après les chercheurs. Par comparaison, les peintures de Lascaux n'ont « que » 17.000 ans et celles de la grotte Chauvet, en Ardèche en France, dateraient de 30.000 ans.

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    Une nouvelle espèce humaine aux Philippines

    Après Homo sapiens, HomoHomo ercetus ou Homo denisovensis, une nouvelle espèceespèce d'hominidéhominidé a été identifiée en avril 2019 grâce à des restes d'os et de dents âgés de plus de 50.000 ans et retrouvés sur l'île de Luçon, aux Philippines. Homo luzonensis, aussi surnommé Homme de Callao, présente des caractéristiques communes à la fois avec les AustralopithèquesAustralopithèques et d'autres espèces du genre Homo. Du fait de l'isolement de l'île, il aurait évolué de façon indépendante à celle des autres espèces. La découverte fait néanmoins débat dans la communauté scientifique. Affaire à suivre.

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    Des vestiges maya « inestimables »

    « Une des découvertes les plus importantes » jamais réalisées sur le site de Chichén Itzá, dans la péninsulepéninsule du Yucatán au Mexique, ont affirmé en mars 2019 les archéologues qui sont tombés sur une série de souterrains remplis de brûleursbrûleurs d'encens, de vases ou d'assiettes décorées. Au total, plus de 155 objets remontant à la période post-classique, entre entre 700 et 1.000 après J.-C. De nombreux brûleurs d'encens étant à l'effigie du dieu de l'eau, Tlaloc, ces offrandes pourraient être dédiées à implorer la pluie, alors que l'on suppose que le nord de la péninsule du Yucatán a connu une sécheressesécheresse inhabituelle à cette époque.

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    La plus grande ville néolithique près de Jérusalem

    Des rues, des maisons privées, des réserves de graines, des sépulturessépultures et de nombreux objets de l'époque néolithique : les vestiges d’une ville de 3.000 habitants ont été découverts en juillet 2019 près de la ville de Motza, à cinq kilomètres de Jérusalem. La cité, qui aurait été fondée il y a 9.000 ans, serait ainsi la plus ancienne du Moyen-Orient à cette époque. En octobre 2019, une autre ville de 5.000 ans exhumée dans la région a apporté la première preuve de planification urbaine, avec des fortifications et des rues séparant les zones d'habitation des espaces publics.

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    Un spectaculaire tombeau égyptien datant de plus de 4.400 ans

    La sépulture d'un dignitaire égyptien de la Ve dynastie a été dévoilée par les autorités égyptiennes au mois de mars 2019. Trouvée dans une énorme nécropole à Saqqara, au sud du Caire, l'intérieur de la tombe incroyablement bien préservé arbore des peintures et des reliefs aux couleurs vives, considérées comme des teintes royales. La pyramide d'Isesi n'étant pas loin, la momie pourrait avoir eu des liens avec le pharaon Djedkarê Isési, qui régna entre 2.381 et 2.353 avant J.-C.

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    Le « Stonehenge espagnol » refait surface

    Après quasiment 60 ans passé sous l'eau, le Dolmen de Guadalperal aussi surnommé «Stonehenge espagnol» a émergé du lac de retenue de Valdecañas au mois de septembre, à la faveur d'une sécheresse exceptionnelle. Le monument, constitué de 150 monolithesmonolithes de granitegranite érigés il y a 4.000 à 5.000 ans, s'est montré pour la première fois en entier, alors que seuls les sommets émergentémergent habituellement lors des sécheresses. Un mois plus tôt, c'était un temple bouddhiste thaïlandais qui avait refait surface d'un lac de barrage. En mai, une forêt pétrifiée de 4.500 ans avait également fait son apparition sur une plage de Grande-Bretagne.

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    L’épave d’un bateau presque intact en mer Baltique

    Malgré 500 ans passés dans les eaux saumâtressaumâtres de la mer Baltiquemer Baltique, le navire exploré par le robotrobot sous-marinsous-marin de la société MMT en juillet 2019 a révélé un état de conservation exceptionnel. D'après les scientifiques, ce navire du XVe ou début du XVIe siècle pourrait avoir constitué un prototype des puisants bateaux utilisés durant la guerre nordique de Sept Ans (de 1563 à 1570), qui a opposé la Suède à une coalition formée par le Danemark et la Pologne. En septembre, une autre équipe a exploré l’épave du HMS Terror, le bateau de l'explorateur anglais John Franklin disparu en mer en 1847. Cette dernière pourrait renfermer les secrets expliquant son naufrage.

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    Un cimetière de fossiles en Argentine

    Une véritable mine d'or pour les paléontologuespaléontologues : une vaste réserve de fossilesfossiles âgés de 220 millions d'année a été exhumée en avril 2019 dans la province de San Juan, à l'ouest de l'Argentine. Les os d'au moins une dizaine d'animaux ont été accumulés dans une sorte de fosse de 4 mètres carrés sur près d'un mètre de profondeur. L'amas de fossiles est si dense qu'il ne contient pratiquement pas de sédimentssédiments. Parmi les ossements retrouvés figurent six à huit spécimens du groupe des dicynodontes, des reptilesreptiles ancêtres des mammifèresmammifères et deux dinosauresdinosaures probablement encore inconnus.

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