Les momies d'un homme et d'une femme ont été trouvées au sud du Caire. La tombe de l'homme n'avait jamais été ouverte depuis la momification et les langues des deux momies ont été recouvertes d'une langue en or.
au sommaire
Des fouilles archéologiques ont été menées au niveau du site de Meniya nommé El-Bahnasa (anciennement Oxyrhynchus), qui est situé à un peu plus de 200 kilomètres au sud du Caire, en Égypte. Deux sarcophages ont été découverts, ils contiennent les momies de personnes encore inconnues et datent d'il y a 2.500 ans en arrière, alors que le pays était sous la gouvernance de la dynastie saïte. Le sarcophage de la femme avait été ouvert par le passé mais celle de l'homme demeurait inviolée, ce qui constitue une découverte exceptionnelle. Une langue en or avait été placée dans la bouche des deux momies et trois autres langues ont été trouvées à l'extérieur des sarcophages dont l'une appartenant à un jeune enfant ainsi que des amulettes. Des figurines funéraires et des vases canopes dans lesquels ont été placés les organes internes des momies.
Une pratique pas si inhabituelle
La dernière découverte de langues en or placées avec des momies remonte à février 2021 lorsque des archéologues avaient trouvé des langues en or placées dans des momies à Taposiris Magna, à l'ouest d'Alexandrie. Selon les archéologues, le fait de placer des langues en or avec les momies permettait aux défunts de parler avec Osiris, le dieu de l'Au-delà qui siège au tribunal des morts et permet à ceux-ci d'accéder ou non à la vie éternelle.
Découvertes de momies gréco-romaines avec des langues en or
Article de la Rédaction de Futura, publié le 04/02/21
Sur le site de Taposiris Magna, une équipe de recherche vient de découvrir seize sépulturessépultures vieilles de 2.000 ans. Parmi les différents artefacts qui les entouraient, les plus surprenants sont sûrement les langues en or qui ont été trouvées dans la bouche de plusieurs d'entre elles.
Les archéologues ont récemment fait une découverte intrigante sur le site égyptien de Taposiris Magna, à l'ouest du deltadelta du Nil. Seize sépultures caractéristiques de l'époque gréco-romaine ont été mises au jour par l'équipe de recherche de Dr Kathleen Martinez, nichées à l'intérieur de tunnels de pierre. Bien que la plupart de ces momies vieilles de 2.000 ans soient aujourd'hui en piètre état, deux d'entre elles ont particulièrement attiré l'attention de Martinez, qui explore le site avec passion depuis 2005, à la recherche de la tombe de Cléopâtre.
La première porteporte encore des vestiges de feuille d'or est accompagnée d'éléments de cartonnage (un mélange de plâtreplâtre, de linlin et de colle) représentant le dieu Osiris. La seconde quant à elle porte une couronne décorée de cornes et d'un cobra partant du front. Sa poitrine est ornée de décorationsdécorations formant un large collier, avec pour pendentif la tête de faucon associée au dieu Horus. Outre ces cartonnages dorés et plusieurs rouleaux accompagnant les dépouilles, on trouve également huit statuettes gréco-romaines en marbremarbre, ou encore des langues en or : des amulettes qui été placées dans la bouche des défunts pour leur permettre de parler lorsqu'ils rejoindraient la cour d'Osiris dans l’après-vie.
Un travail de longue haleine
« Il convient de noter qu'au cours des dix dernières années, la mission [de recherche menée par Kathleen Martinez] a réalisé de nombreuses découvertes archéologiques qui ont changé notre perception du temple de Tabosiris Magna, lit-on dans une publication du ministère du tourisme et des antiquités égyptien. Un certain nombre de pièces portant le nom et l'image de la reine Cléopâtre VII ont été trouvées à l'intérieur des mursmurs du temple, en plus de nombreux fragments de statues et d'éléments du temple [...] qui prouvent qu'il a été construit par le roi PtoléméePtolémée IV ».