À cent kilomètres au sud de Bagdad, la cité ancienne de Babylone continue de faire parler d’elle. Des archéologues irakiens ont récemment retrouvé de nouvelles structures ainsi que des centaines d’artefacts antiques, vieux d’au moins deux millénaires.
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Babylone, sa longue histoire et son riche empire continuent de faire rêver les historienshistoriens. La cité antique, fouillée à partir de 1899, est encore aujourd'hui le théâtre de chantier visant à exhumer structures et artefacts anciens. En Irak, les autorités relancent la filière archéologique sur de nombreux sites mésopotamiens, avec succès. Le Conseil irakien des Antiquités et de l’Héritage annonçait le 12 octobre qu'une importante quantité d'artefacts avait justement été découverte dans la province de Babylone. Parmi les objets, des tablettes cunéiformescunéiformes et des sceaux royaux viennent s'ajoutent à la quantité faramineuse de documents mésopotamiens recouvrés depuis le XIXe siècle.
Des fouilles intensives sur une zone de 15 000 mètres carrés
Les excavations se sont déroulées dans le district d'Al-Fayadiya. Selon Arkeonews, le chantier se distingue en deux secteurs simplement nommés A et B. C'est un terrain de quinze mille mètres carrés que les archéologues ont parcouru et creusé pendant plusieurs semaines. Deux couches stratigraphiques ont été examinées.
La première se révèle grandement altérée, par les siècles, mais aussi par l'action humaine. Cette stratestrate correspond à présence de la dynastie perse Sassanide, émergeant en Iran en 224 de notre ère et s'étendant par la suite au sein du Moyen-Orient.
Des structures bien antérieures aux Sassanides ?
La seconde couche abritait les vestiges de deux logements plus anciens. Les chercheurs n'ont pas encore fourni de date, même approximative, mais ces structures seraient bien antérieures à l'arrivée des Sassanides. Des photos publiées sur les réseaux sociauxréseaux sociaux permettent d'admirer les reliques retrouvées par les archéologues. Plusieurs tablettes d'argileargile portent les marques caractéristiques de l’écriture cunéiforme. D'autres mettent en exergue des reliefs ou des sculptures de facièsfaciès. Des artefacts cylindriques auraient pu être des sceaux, souvent utilisés par les administrations royales ou provinciales.
Les informations sont toutefois ténues, les artefacts devraient être étudiés au cours des prochains mois, pour potentiellement faire l'objet de publications universitaires.
