Le 21 juillet 1969 pour les Européens et les peuples vivant plus à l'est, le 20 juillet pour les Américains, deux hommes foulaient le sol lunaire. C'était il y a cinquante ans... Découvrez une version améliorée en 4K grâce à l'IA de ce grand moment historique.
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Neil ArmstrongNeil Armstrong et Buzz AldrinBuzz Aldrin n'ont pas dormi depuis longtemps. Ils sont en train de finir de s'équiper à l'intérieur du petit module lunaire Eagle. Quelques heures auparavant, le LM s'était posé dans un nuagenuage de poussière quelque part dans la Mer de la Tranquillité, cette zone bien lisse que l'on repère facilement à l'œilœil nu en regardant la Lune.
Vue de près, la région est plus accidentée qu'il n'y paraît depuis la Terre. Aux commandes du LM à l'alunissage, Armstrong a évité de justesse un cratère empli de cailloux. Il a dû prolonger la descente en se posant un peu plus loin. L'engin était déjà un peu plus haut que prévu et les spécialistes du centre de contrôle de Houston ont mis plus un quart d'heure pour déterminer le point de posé exact.
« C'est très beau et sans couleur, décrit Aldrin. C'est gris et gris très clair vers le Soleil, et c'est d'un gris considérablement plus foncé quand vous regardez à 90° du Soleil. Quelques-uns des rocs qui ont été cassés ou bousculés par le réacteur sont enveloppés de cette lumière gris clair à l'extérieur. Mais quand ils ont été cassés, on voit un intérieur sombre, très sombre, et cela ressemble à du basaltebasalte. »
Juste après l'alunissage, Armstrong et Aldrin ont commencé par préparer le LM pour le décollage. L'engin doit être prêt. Le départ peut être précipité. Il n' y a pas d'urgence, l'équipage a quatre heures d'avance sur l'horaire prévu. Il ne se sont pas reposés...
Il faudra ensuite trois heures et demie aux hommes pour s'équiper complètement. Entre le PLSS (Portable Life Support System), qui contient ce que l'on appelle le support vie (oxygène, climatiseur...) et les énormes bottes venant recouvrir les chaussures du scaphandre (et à qui on doit sans doute la mode des Moon Boots), l'équipement est complexe et encombrant. Au fil des missions ultérieures, il se perfectionnera et, en particulier, s'assouplira. La première version, inaugurée par la mission Apollo 11, ne permet guère de plier les genoux.