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Le X-51 Waverider a été largué au-dessus de l'océan Pacifique à 15 kilomètres d'altitude depuis un bombardier B52. Quatre secondes plus tard, son propulseur d'appoint l'a poussé à la vitesse de 4,8 Mach. Il a ensuite utilisé son propre système de propulsion pour atteindre des vitesses hypersoniques pendant 200 secondes à plus de 21 kilomètres d'altitude.
Ce vol a démontré que les choix technologies retenus par le motoriste Pratt & Whitney Rocketdyne et Boeing sont les bons, bien qu'une anomalieanomalie ait contraint à interrompre le vol après 200 secondes de fonctionnement. Les ingénieurs vont examiner les données pour identifier la cause du problème avant de réaliser l'essai suivant, sur les quatre prévus. Reste que les responsables du programme n'hésitent pas à parler de saut technologique au moins aussi important que le passage de l'hélice aux réacteurs.
Le premier des quatre essais de l’X-51 Waverider a démontré que les choix technologies étaient les bons.
Un laboratoire volant
Au-delà de la question de la propulsion hypersonique, de nombreuses nouvelles technologies clés sont en cours de démonstration et de qualification dans ce programme. Le vol hypersonique nécessite des matériaux capables d'encaisser de très fortes contraintes de températures et mécaniques.
Le neznez du X-51 Waverider atteint des températures de plus de 1.400°C. Les autres défis posés par le vol supersonique concernent la maîtrise de la combustion du carburant, l'intégration du moteur dans la cellule et les systèmes de vol nécessaires à la stabilité et le contrôle de l'engin.
La finalité du projet est floue. On retiendra tout l'intérêt de maîtriser un système de propulsion qui brûle l'oxygène contenu dans l'atmosphèreatmosphère au lieu de le transporter dans un grand réservoir. Les gains en massemasse et en charge utile sont indéniables.