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Concorde
La collaboration commencera par trois années de recherche sur les technologies relatives à la structure des matériaux composites, la réduction du bruit du moteur de l'avion et d'autres points actuellement problématiques pour les vols supersoniques.
L'accord, conclu entre la Society of Japanese Aerospace Companies (société des entreprises d'aéronautique japonaises - SJAC) et le groupe des industries françaises d'aéronautique (GIFAS), impliquera également des centres de recherche et des entreprises des deux pays.
Le ministre japonais de l'Economie, du Commerce et de l'Industrie, Shoichi Nakagawa, s'est déclaré ravi de la signature de l'accord : "Étant donné l'intensification constante de la concurrence internationale dans le secteur des avions commerciaux, le fait de rapprocher leurs avantages respectifs pour venir à bout des diverses difficultés technologiques devrait permettre d'engendrer des avions et des services extrêmement avancés à l'avenir. Il s'agit là d'une coopération industrielle réellement significative
".
Le Japon a déjà mené à bien des essais sur un moteur capable d'atteindre en théorie des vitesses pouvant représenter jusqu'à cinq fois la vitesse du sonvitesse du son (Mach 5,5), selon le ministère japonais. Les Français, quant à eux, apporteront au programme leur expérience du ConcordeConcorde, le premier et seul avion commercial supersonique au monde. Les partenaires espèrent que l'avion pourra être lancé d'ici à 2015, à des vitesses pouvant atteindre jusqu'à 2,4 fois la vitesse du son.
"Ce programme de coopération symbolise la relation collaborative entre les industries d'aéronautique du Japon et de la France. Je suis certain que ce programme encouragera de futurs développements dans les deux pays
", a déclaré M. Nakagawa.