Dépression, perte de confiance en soi, sentiment de honte, anxiété, voire dépérissement… La liste des conséquences d’une séparation ou d’un divorce est difficilement quantifiable. La seule chose que l’on puisse affirmer, c’est qu’il est rare de sortir de pareille épreuve la mine enjouée et le moral gonflé à bloc. Pire, de nombreuses études ont confirmé les impacts négatifs d’un divorce sur le sommeil, la nutrition et même sur la sexualité.
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À chaque émotion, un cocktail d’hormones savamment dosé irrigue le corps et l’esprit. Adrénaline, ocytocine ou encore cortisol sont de ces substances libérées en cas d’émotions fortes ou de sentiments pleinement vécus ou contrariés.
Le sommeil, le grand perdant du divorce
On ne vous apprendra rien en révélant dans cet article que le stress émotionnel et les préoccupations inhérentes à une procédure de divorce, notamment financières, engendrent une montée des certaines hormones perturbant le rythme circadien jusqu’à la perte de sommeil. Or, des troubles du sommeil répétés ont de graves conséquences sur la santé, physique comme mentale, augmentant particulièrement les risques de maladies cardio-vasculaires.
Seules choses à faire ; méditer, chercher à se relaxer et trouver les solutions permettant de rassurer un cerveau trop anxieux, à commencer par une procédure de divorce limitant les impacts émotionnels trop violents. Si vous en avez la possibilité, un divorce à l'amiable sera toujours préférable à un divorce contentieux.
La sexualité, l’autre perturbation
La tristesse, l’anxiété permanente et le stress ne sont pas les meilleurs amis de la libido. Là encore, on ne vous apprend rien. Dans les cas les plus remarquables, la perte de libido peut aller jusqu’au désintérêt total pour les choses du sexe. Même si cette étape est bien souvent passagère, le mythe du néo-célibataire tout heureux de sa liberté sexuelle en prend un sérieux coup. D’autant que dans une période sombre, la difficulté à nouer de nouvelles relations est prégnante. Non seulement, le moral n’incite pas à aller vers les autres, mais, même si c’est le cas, ce même moral en berne n’attire pas vraiment les personnes les plus lumineuses… D’un point de vue strictement physique, les symptômes sont assez clairs, chez l’homme comme chez la femme.
La nutrition : attention aux changements des habitudes alimentaires
Suralimentation ou, au contraire, négligence totale sont des réponses tout à fait classiques au stress émotionnel vécu. L’un comme l’autre ont un impact direct sur la santé physique et mentale. N’oublions pas que les nutriments permettant à notre corps et à notre cerveau de fonctionner sont présents avant tout dans notre nourriture. Et si une nourriture saine est la base d’une santé de fer, imaginez donc ce que peut donner une mauvaise nutrition en matière de santé. C’est le premier point sur lequel se focaliser.
Retrouver l’appétit et, mieux, le goût de manger est un bon point de départ à une régénération mentale et physique. Le sommeil et la sexualité suivront, comme s’il s’agissait de conséquences secondaires intimement liés au goût retrouvé de vivre…