L'érection, fréquemment attribuée au corps masculin, est également un phénomène physiologique observable chez la femme. Il s'agit d'une réponse naturelle à la stimulation sexuelle du clitoris qui est un organe érectile semblable au pénis. Ce changement physique s'accompagne aussi du gonflement des lèvres vaginales qui sont également riches en tissu érectile. Voici de quelle manière ce processus se manifeste.


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    Souvent associée au pénis, l'érection concerne aussi le sexe féminin. Mais alors, comment ce phénomène naturel lié à l'excitation s'exprime-t-il chez la femme ? Le clitoris est composé d'une partie externe (le gland, entre les petites lèvres)) et d'une partie interne (la hampe, recouvert du tissu des petites lèvres)

    Comme le pénis, il renferme également des corps caverneux. Situées aux pourtours du sexe de la femme, ces petites zones accueillant l'afflux de sang en cas d'excitation. Ce mécanisme provoque le phénomène dit de l'érection et la contraction du gland clitoridien justement. Mais aussi des petites lèvres qui se gorgent de sang sous l'effet d'un désir intense : en gonflant, les vaisseaux sanguins et les tissus changent de couleurcouleur en passant de rose pâle au rouge vif.

     Des terminaisons nerveuses plus nombreuses sur le clitoris provoquent-elles une érection plus intense que celle d'un homme ?  © andrey_l, Shutterstock
     Des terminaisons nerveuses plus nombreuses sur le clitoris provoquent-elles une érection plus intense que celle d'un homme ?  © andrey_l, Shutterstock

    L’érection, chemin vers le plaisir

    L'érection augmente l'excitation. En effet, comme le précise Jean-Claude Piquard dans son ouvrage La fabuleuse histoire du clitoris, « la montée vers l'orgasme et l'orgasme lui-même augmentent l'afflux sanguin autour du vagin, ce qui améliore la lubrification mais aussi la congestion de toute la vulvevulve et notamment des bulbes vestibulaires, l'ensemble étant propice au plaisir du coït ».

    Une zone plus richement innervée 

    Il existe autant de terminaisons nerveuses au niveau du gland de la femme que sur celui de l'homme. Mais chez la femme, cette zone érogène est bien plus petite, le réseau des terminaisons plus dense : pour un volumevolume bien moindre, elle comprend 8 000 à 10 000 capteurscapteurs contre 3 000 à 4 000 au niveau du gland de l'homme. La stimulationstimulation provoque donc une décharge et un degré d'intensité plus fort.