Six hommes sur dix auraient rencontré au moins une fois des problèmes d’ordre sexuel au cours de leur vie. Si le chiffre fait hausser les sourcils d’étonnement, il est pourtant réel. Néanmoins, les problèmes d’éjaculation restent tabous et peuvent affecter les hommes. Quelles sont les solutions pour pallier cette problématique ?


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    Face aux soucis d’éjaculation, un problème persiste : si les femmes sont en grande majorité suivies par un gynécologue, les hommes, eux, consultent moins aisément un professionnel. C’est à cette fin qu’a été créé Charles.co, une plateforme dont le développement a été exercé par des médecins experts.

    Quels sont les différents problèmes d’éjaculation et quelles en sont leurs causes ?

    L’éjaculation précoce

    Les troubles les plus fréquents restent les problèmes d'éjaculation rapide ou d’éjaculation précoce et 20 à 30 % des hommes pourraient en être touchés. Ils se caractérisent par une éjaculation fréquente lors de stimulations, avant une pénétration et sans que l’homme ne puisse la retenir. Les causes d’une éjaculation précoce sont variées. Si elles sont souvent d’ordre psychologique, elles peuvent aussi être comportementales, neurobiologiques ou génétiques.

    L’éjaculation retardée

    L’éjaculation retardée se manifeste par une difficulté à atteindre l'éjaculation malgré une stimulation sexuelle prolongée générant un ou aucun orgasme. Souvent une prise de médicaments peut expliquer ces troubles, mais ils peuvent être également la conséquence de raisons psychologiques, d’habitudes sexuelles, voire de maladies comme le diabète ou certaines maladies neurologiques.

    L’éjaculation douloureuse

    L’éjaculation douloureuse se caractérise par une douleur au niveau du pénis ou dans la zone urogénitale (urètre, verge, périnée…) au moment de l’éjaculation. Elle est souvent la conséquence d’une inflammation de la prostate, mais peut aussi être un effet secondaire d’une prise d’antidépresseurs.

    L’anéjaculation

    L’anéjaculation est un des plus rares cas d’absence d’éjaculation. Comme l’éjaculation retardée, l’excitation et la stimulation sexuelles sont normales – et un orgasme peut avoir lieu –, mais aucune éjaculation ne survient.

    L’aspermie et l’hypospermie

    L’aspermie se manifeste par une éjaculation « sèche », à savoir, sans sperme. L’hypospermie, quant à elle, est une sorte d’aspermie mais avec un volume d'éjaculat inférieur à 1,5 ml. Les causes sont majoritairement médicamenteuses (antidépresseurs, neuroleptiques, alpha-bloquants, etc.), mais elles peuvent être congénitales, neurologiques, endocriniennes ou chirurgicales.

    Les problèmes d'éjaculation se manifestent de différentes manières et les causes sont variées. © Davizro Photography, Adobe Stock
    Les problèmes d'éjaculation se manifestent de différentes manières et les causes sont variées. © Davizro Photography, Adobe Stock

    Que faire pour résoudre un problème d’ordre sexuel ?

    Les problèmes d’éjaculation comme les problèmes d'érection répondent à des causes variées. Ces troubles sexuels peuvent être ponctuels ou survenir dans une période de vie compliquée.

    Il reste important de ne pas s’alarmer vivement dès le premier symptôme. Néanmoins, si ces difficultés se réitèrent fréquemment sur une longue période (trois à six mois), il convient de consulter un professionnel de santé à même d’identifier la problématique. Charles.co, par exemple, propose des consultations par téléphone, en visioconférence ou par chat, respectant la volonté et l’intimité du patient.

    De même, il est essentiel que ces troubles sexuels n’instaurent aucune souffrance psychologique pouvant transformer l’acte sexuel en un moment d’angoisse ou de tension dans le couple. Il s’avère opportun de relativiser et de dédramatiser à deux face aux problèmes d’éjaculation ou d’érection qui ne cachent généralement pas de grave pathologie. 

    Cependant, à partir du moment où ces troubles sexuels créent une réelle souffrance psychologique, consulter un médecin sexologue ou urologue reste la meilleure solution. Il sera à même de guider son patient vers le traitement ou la prise en charge la plus adaptée. Attention, une auto-médication est à proscrire, mais caresses et préliminaires peuvent faire partie d’un processus de rétablissement et permettre de retrouver la confiance en soi perdue !

    Article rédigé en partenariat avec Charles.co