Chez certaines personnes, la libido semble suivre la courbe descendante du mercure en hiver et ressentent un désintérêt pour les galipettes sous la couette. Sont-elles plus sensibles au froid ? Ce blues hivernal est en fait associé au changement de saison. 


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    Il est de coutume de dire que la chaleurchaleur estivale favorise le rapprochement des corps alors que l’hiver refroidit les ardeurs. Ces croyances sont-elles fondées ? Notre libido diminue-t-elle en fonction de la courbe du mercuremercure ? Tentons de répondre à ces questions.

    La première explication quant à la baisse d'intérêt sexuel en période de froid tient en 3 lettres : TAS ou Trouble Affectif Saisonnier. Le blues hivernal n'est pas un mythe. Parmi les symptômes associés, le Royal College of Psychiatrists au Royaume-Uni rapporte « une perte d'énergieénergie, un manque d'initiative, une perte d'intérêt en général et une baisse de la libido ».

    Désir en berne, état dépressif ? Et si c'était à cause de l'hiver ? © hanohiki, Adobe Stock
    Désir en berne, état dépressif ? Et si c'était à cause de l'hiver ? © hanohiki, Adobe Stock

    Une baisse de libido ou un manque de lumière ? 

    En fait, ce trouble est associé aux variations saisonnières de lumière. En hiverhiver, nous vivons la plupart du temps à l'intérieur. Notre exposition à la lumièrelumière naturelle est donc limitée. « Cela perturbe le fonctionnement d'un neurotransmetteur du cerveau appelé sérotonine. Cette perturbation peut induire un état dépressif. » Et ce rapport entre manque de lumière et libido a déjà été étudié. Un récent travail mené à l'Université de Sienne en Italie a ainsi montré que les mois d'hiver, les hommes présentant une baisse de la libido, pouvaient retrouver leurs envies sexuelles grâce à des séances quotidiennes de luminothérapieluminothérapie.

    Raclette versus câlins ? 

    N'oublions pas non plus que l'hiver ne participe pas vraiment à l'érotisation des corps. En effet, les personnes concernées par le TAS « dorment et mangent souvent plus », continue de Royal College of Psychiatrists. Les quelques kilos superflus pris au rythme des raclettes participent ainsi à ternir l'image que nous renvoie le miroirmiroir.

    Sans oublier la routine des doudounes, gros pulls ou chaussettes gardées aux pieds froids au moment de se coucher. Avouons qu'il y a plus « caliente » comme ambiance.