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Dans le cadre de repas variés, être végétarien n'apporte pas de carence, excepté en fer. Crédits DR.
L'Homme est par nature omnivore, c'est-à-dire qu'il puise dans des aliments variés les quantités de glucides, de lipides et de protéines dont il a besoin chaque jour. Les protéines sont majoritairement retrouvées dans la viande, les volailles, les poissonspoissons, les œufs et les produits laitiers.
Les végétariens ne mangent pas de viande, certains refusent le lait (les ovo-végétariens) ou les œufs (lacto-végétarienslacto-végétariens), mais ils peuvent trouver leur dose journalière de protéines dans les autres aliments qui en contiennent. Les céréalescéréales et les légumineuseslégumineuses peuvent être à elles seules sources de protéines végétales à condition de bien les associer : riz et lentilleslentilles, couscouscouscous et pois chichepois chiche ou encore maïsmaïs et haricots rouges. Le risque de carencecarence protéique est donc faible, surtout en variant les plats.
Les régimes végétariens sont à la mode, mais quelles sont les conséquences de la suppression de la viande de l'alimentation? Existe-t-il des risques? Nous avons posé la question à une nutritionniste: Béatrice de Reynal. © Futura-Sciences
De plus, le régime végétarien participe à une meilleure santé : une diminution des risques d'obésitéobésité, de maladies cardiovasculairesmaladies cardiovasculaires, de cancercancer et de diabètediabète de type 2. En revanche, le taux de ferfer des végétariens est souvent trop bas. L'anémieanémie a pour cause une assimilation plus difficile du fer provenant des légumes, qui en sont pourtant parfois riches (pignons de pin, épinardépinard, sésame).