En cette fin d’année 2023, la France continue de faire face aux séquelles de la crise sanitaire qui a émergé fin 2019. Cette période a non seulement mis à l'épreuve les systèmes de santé, mais elle a également suscité un intérêt accru pour les médecines dites douces ou alternatives. De plus en plus de personnes se tournent vers ces approches pour compléter ou remplacer certaines pratiques propres à la médecine conventionnelle. Une question se pose alors : quelles médecines douces peuvent être remboursées ?
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Conscient de l'intérêt grandissant des Français pour les médecines alternatives, le Gouvernement français s'est engagé à mieux encadrer ces pratiques afin de les rendre plus accessibles.
Pour commencer, qu’est-ce qu’une « médecine douce » ?
La définition du terme « médecine douce » est moins complexe qu'il n'y paraît. Les médecines douces, également appelées médecines alternatives ou complémentaires, sont des pratiques médicales, de thérapies et de traitements qui diffèrent simplement de la médecine conventionnelle.
Leur approche globale de la santé et du bien-être prend en compte le corps, l'esprit et l'âme. Les médecines douces, qu'elles soient remboursées ou non, se concentrent généralement sur la préventionprévention et l'origine sous-jacente des problèmes de santé, plutôt que sur le traitement des symptômes.
Quelle est la liste des médecines douces ?
Celle-ci se divise en deux catégories : les médecines douces corporelles et les médecines douces psychologiques.
1. Les médecines douces corporelles
Voici quelques exemples représentatifs des médecines douces corporelles :
- ostéopathie ;
- chiropraxie ;
- acupuncture ;
- réflexologie ;
- sophrologie ;
- podologie et pédicurie ;
- diététique.
2. Les médecines douces psychologiques
Ces pratiques sont, quant à elles, représentatives des médecines alternatives psychologiques :
- psychologie ;
- hypnose ;
- aromathérapie ;
- lithothérapie...
Parmi les plus de 400 pratiques alternatives dénombrées par l'OMSOMS, certaines peuvent être rangées dans les deux catégories (corporelles et psychologiques). C'est le cas du CBDCBD, lorsqu'il est utilisé pour traiter des troubles du sommeiltroubles du sommeil, des douleursdouleurs chroniques ou pour améliorer la gestion du stress.
Notons qu'en 2018, le SPC (Syndicat professionnel du chanvre) dénombrait une centaine de boutiques de CBD en France, contre plus d'un millier en 2021 ! Les boutiques en ligne, comme Équilibre CBD, sont elles aussi de plus en plus nombreuses.
Dans quelles mesures les médecines douces sont-elles remboursées par la Sécurité sociale ?
En 2023, la prise en charge des médecines parallèles est régie par des conditions très strictes. La majorité des médecines douces ne sont ainsi pas remboursées par l'Assurance maladie.
Deux pratiques de médecine douce sont cependant reconnues par l'État et partiellement remboursées lorsqu'elles sont prescrites par un médecin généraliste et dispensées par un médecin conventionné : l'acupuncture et l'homéopathiehoméopathie. Attention toutefois, ce sont les consultations d'homéopathie qui sont prises en charge et non les médicaments homéopathiques.
Quels sont les remboursements proposés par les mutuelles ?
En matièrematière de remboursement des médecines douces, les mutuelles, complémentaires ou surcomplémentaires santé jouent un rôle essentiel.
Ces assurances complémentaires interviennent en complément des remboursements de la Sécurité sociale et peuvent couvrir tout ou partie des frais liés aux médecines douces. Notamment dans le cas d'une consultation chez un praticien non conventionné.
Les mutuelles de ce type sont nombreuses et certaines remboursent jusqu'aux huiles et traitements à base de CBD. C'est le cas de la mutuelle santé Nostrum Care qui propose différents forfaits afin de répondre aux besoins de chacun.
Article rédigé en partenariat