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Le cowpox appartient à la famille des poxvirus et au genre Orthopoxvirus, dont il est l'un des quatre membres potentiellement pathogènes chez l'Homme (avec le virus de la vaccine, le monkeypoxmonkeypox et le virus de la variole). Le cowpox, par sa faible pathogénicité, a été le premier virus utilisé par le médecin anglais Edward Jenner en tant que vaccinvaccin contre la variole.
Le virus cowpox est endémiqueendémique en Europe de l'Ouest. Et ce même en France, où les petits rongeursrongeurs constituent le principal réservoir du virus. Les infections à virus cowpox provoquent des lésions de la peaulésions de la peau limitées qui ont initialement un aspect inflammatoire (rougeur, etc.).
L'Homme se contamine en manipulant des rongeurs ou leurs cadavres, ou en étant griffé par un chat lui-même contaminé par un rongeur. C'est pourquoi cette zoonosezoonose se rencontre principalement chez les professionnels en contact avec ces animaux... La maladie se manifeste par des lésions cutanées évoluant vers une croûtecroûte noirâtre, accompagnées ou non de fièvrefièvre, de ganglionsganglions et de douleursdouleurs musculaires.
Les infections à cowpox sont rares chez l'Homme, mais elles ne sont pas exceptionnelles. Des cas sporadiques sont régulièrement rapportés en Europe depuis 2002, notamment en Allemagne, en France et aux Pays-Bas. Il n'existe pas à ce jour de traitement spécifique des infections à cowpox. La meilleure façon de s'en protéger reste encore d'éviter tout contact avec les rongeurs sauvages et les rats domestiques.
Sources : ministère de l'AgricultureAgriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt et Institut national de médecine agricole, consultés le 25 février 2014