Le chardon-Marie est, soi-disant, une mauvaise herbe, envahissant nos jardins, les sentiers sauvages. Mais cette plante est pleine de qualités, gustatives d’une part, et de propriétés médicinales d’autre part. Accros de la détox hépatique, le chardon-Marie élimine les toxines. Entre autres bienfaits...
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Le chardon-Marie, de la famille des Astéracées, possède des fleurs violettes et ses feuilles ont de longues nervures blanches, bien visibles, que la légende attribue à la Vierge Marie qui aurait laissé tomber là des gouttes de son lait maternel, d'où son nom.
Les bienfaits de cette plante étaient déjà connus des Grecs de l’Antiquité, des traces de son utilisation à des fins thérapeutiques se retrouvent dans les textes de Pline l'AncienPline l'Ancien qui le conseille pour « éliminer les excès de bile » ; et au Moyen Âge, pour chasser les humeurs mélancoliques ou « bile noire ».
Reconnue par les autorités médicales, dont l'OMS (Organisation mondiale de la santéOrganisation mondiale de la santé), la plante sert à la fabrication de compléments alimentaires. Les extraits de chardon-Marie sont traditionnellement utilisés pour traiter des problèmes hépatiques et biliaires. Par exemple, le Chardon-Marie protège le foie contre l'amatoxine, la toxinetoxine présente dans des champignonschampignons vénéneuxvénéneux.
Les moléculesmolécules actives dans le chardon-Marie sont les silymarines, connues pour être des substances hépatoprotectrices très puissantes, et pour ses propriétés anti-oxydantes et anti-inflammatoiresanti-inflammatoires. La principale molécule présente dans les silymarines est la silybine. Ce constituant actif, ayant le plus d'effet biologique, se trouve concentré dans les graines mûres.
Les silymarines du chardon-Marie efficaces contre les troubles hépatiques
Le chardon-Marie est utilisé, comme médecine complémentaire, chez des patients atteints de troubles hépatiques : cirrhosecirrhose, hépatitehépatite, maladie du foie gras ou carcinomescarcinomes. En effet, une étude a montré que la silymarine augmente légèrement l'espérance de vieespérance de vie de patients souffrant d'une cirrhose liée à l'alcoolalcool. Grâce à ses effets anti-oxydants et hépato-protecteurs, la silymarine inhiberait des radicaux libresradicaux libres émis par des substances toxiques pour le foie, comme l'alcool. Elle limiterait le développement de la fibrosefibrose du foie. La silymarine agirait aussi en empêchant la fixation de molécules toxiques sur des récepteurs présents sur les cellules de foie. La silymarine aurait un effet antiviralantiviral directement contre le virusvirus de l'hépatite Chépatite C. En plus de ces effets hépatoprotecteurs, le chardon-Marie est aussi intéressant pour d'autres affections, notamment contre le diabètediabète et l'arthrosearthrose. Certaines observations ont initié des études préliminaires afin d'observer le potentiel en matièrematière de préventionprévention de la plante. Elle présenterait également des effets réparateurs sur le foie lors des chimiothérapieschimiothérapies et une optimisation des traitements contre certains cancers.
Tout se mange dans le chardon-Marie
Si l'on n'est pas allergique aux plantes de la famille des Composées, tout se mange dans le chardon-Marie qui, comme son cousin, l'artichautartichaut, fait partie des Astéracées. L'idée est peu commune, cependant les boutons floraux de cet « artichaut sauvage » se mangent et les jeunes et tendres feuilles se consomment crues ou cuites de la même façon que les épinardsépinards ou les cardes ; les tiges, pelées, peuvent se déguster comme les aspergesasperges. Dans certains pays, la racine se mange aussi, comme le salsifi.
Alors laissez pousser vos chardon-Marie et mangez-les ! Si vous n'avez pas de jardin, l'autre solution est de se le procurer en gélulesgélules en extrait concentré chez Dynveo par exemple.