Le cancer est la première cause de mortalité en France, devant les maladies cardiovasculaires. Le taux de mortalité toutes causes confondues est cependant en baisse, grâce aux progrès de la médecine et de la prévention.
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Quelque 579.230 décès de personnes domiciliées en France métropolitaine ont été enregistrés en 2016, pour une proportion quasiment identique d'hommes (49,9 %) et de femmes (50,1 %), selon les chiffres de Santé publique France. Bonne nouvelle : le taux de mortalité standardisé (prenant en compte le vieillissement et l'augmentation de la population), de 869,7 pour 100.000 habitants, est en baisse de 0,3 % depuis 2000. Une amélioration liée aux avancées en matièrematière de préventionprévention ainsi qu'à une meilleure prise en charge des maladies, explique Santé publique France.
Le cancer, première cause de mortalité en France
Mais alors que les maladies cardiovasculaires constituaient la première cause de mortalité en France en 2000 (30,5 % des décès), c'est aujourd'hui le cancer qui tue le plus de personnes : 168.064 sont mortes à la suite d'une tumeur en 2016, soit 29 % des décès, contre 140.424 décès liés aux maladies cardiovasculaires (24,2 % des décès). Mis à part pour le cancer du sein, on observe une surmortalité masculine par cancer, notamment dans les cancers des voies aérodigestives, où les hommes représentent 78 % des décès liés à cette pathologie, et pour le cancer du poumon, des bronchesbronches et de la trachéetrachée (71 %).
Baisse de mortalité liée aux maladies cardiovasculaires
Les maladies cardiovasculaires constituent la deuxième cause de mortalité en France, avec 24,2 % des décès en 2016. Les cardiopathiescardiopathies ischémiquesischémiques représentent 23,1 % de ces décès et les maladies cérébrovasculaires 22,2 %. Malgré le nombre le nombre croissant d'AVC, le taux de décès pour ces pathologies est passé de 254,7 à 204,4 pour 100.000 habitants entre 2000 et 2016, en grande partie grâce au développement des plateaux techniques de cardiologie interventionnelle pour les cardiopathies ischémiques et des unités neurovasculaires (UNV) pour les accidentsaccidents vasculaires cérébraux.
Chute du nombre de morts du sida et des accidents de la route
Derrière, arrivent les causes diverses (115.630 décès), puis les démences. Ces dernières, comprenant notamment la maladie d'Alzheimermaladie d'Alzheimer, ont entraîné la mort de 40.336 personnes en 2016, soit 7 % des décès. À l'inverse des cancers, on remarque une forte surmortalité féminine (70 %). Les décès par accident ont causé la mort de 26.681 personnes, dont 3.031 liées au transport. Ce chiffre est en très nette baisse depuis 2000 (- 42 % chez les hommes et - 46 % chez les femmes), une bonne nouvelle attribuable, peut être, « à l'implantation des radars automatiques et probablement à l'amélioration de la qualité des véhicules en matière de sécurité et de solidité », rapporte Santé publique France. La mortalité liée au sida et VIHVIH a reculé de 52 % depuis 16 ans, en grande partie grâce aux trithérapiestrithérapies et aux campagnes de prévention. « Seulement » 303 personnes sont ainsi décédées du sidasida en France en 2016, avec toujours une disparité entre les hommes (78 %) et les femmes (66 %).
Certaines causes de mortalité augmentent cependant de façon inexpliquée, comme le cancer du pancréascancer du pancréas, qui progresse régulièrement depuis les années 1980, malgré la baisse du tabagisme chez les hommes, principal facteur de risquefacteur de risque connu. La mortalité par mélanome, en augmentation chez l'homme, reste stable chez la femme « alors que les méthodes de prévention sont connues », regrette Santé publique France.