Ces petits fruits rouges et vitaminés se ressemblent mais se retrouvent souvent dans les magasins sous des appellations différentes. Qu’en est-il réellement ?
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On les trouve souvent sur les étals des marchés au moment des fêtes : les airelles, cranberry et cannebergescanneberges agrémentent nos plats en sauce ou nos desserts. Ces petites baies acidesacides proviennent en réalité d'une même famille de plante : les Ericaceae du genre Vaccinium. Celle-ci regroupe plusieurs espècesespèces, comme la Vaccinium myrtillusVaccinium myrtillus (myrtille européenne), la Vaccinium myrtilloides (fausse myrtille ou bleuetbleuet sauvage), la Vaccinium macrocarpon (airelle à gros fruits).
Des noms différents pour désigner souvent... la même chose
S'il existe bien plusieurs espèces de fruits, les appellations commerciales sont beaucoup moins claires. Le terme « cranberry » désigne généralement le fruit des plantes Vaccinium macrocarpon et Vaccinium oxycoccos, les plus cultivées en Amérique du Nord. Celles-ci se déclinent, elles-mêmes, en plusieurs variétés (Crowley, Pilgrim, Home...). Canneberge est simplement la traduction canadienne de cranberry, parfois aussi appelée atoca, et désigne donc exactement la même chose.
Le terme « airelle » s'applique à la totalité des fruits de la famille Vaccinium (une myrtille peut donc être considérée comme une airelle), mais en Europe, il indique souvent les fruits issus de la plante Vaccinium vitis idaea (airelle rouge). Cette cousine européenne de la canneberge se trouve à l'état sauvage, notamment dans les pays nordiques ; elle est aussi cultivée dans d'autres pays.
Ont-elles toutes les mêmes qualités ?
Pour ajouter encore à la confusion, les airelles se présentent sous des formes très différentes : fraîches, elles ressemblent à des petites cerisescerises. Naturelles en boîte, elles sont plus rouges, plus petites, et servent à garnir des viandes ou des sauces. On les trouve aussi surgelées, séchées, en jus ou en confiture. Si toutes les baies de type Vaccinium sont réputées pour leurs propriétés antioxydantes et leur richesse en vitamine C, la Vaccinium macrocarpon se targue, en outre, d'un effet préventif contre les infections urinaires, grâce à ses pigments proanthocyaniques qui inhiberaient l'adhésion de certaines bactéries E.Coli aux cellules. Cependant, rien n'a été scientifiquement prouvé à ce jour, rappelle l’Anses.