Signe de convivialité, le partage d'un bon repas peut faire tomber bien des frontières entre les cultures. Pourtant, ce qui est délicieux pour certains, comme la tête de veau, les escargots ou les cuisses de grenouilles en France, est parfois considéré comme répugnant par d’autres cultures. Qu’en est-il pour vous ? Quelle sera votre réaction devant ces aliments, si éloignés de nos mœurs alimentaires et, il faut bien l’avouer, que nous avons trouvés… quelque peu dégoûtants.
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La notion même de dégoût est capitale en matièrematière de survie. Car le dégoût nous aide à éviter le contact avec des maladies ou l'ingestion d'aliments insalubres ou toxiques. Mais l'on s'aperçoit que la notion de dégoût est différemment partagée. Un aliment qui semble appétissant à une personne peut provoquer la répulsion chez une autre. Effectuons tout de même un petit tour du monde des aliments les plus dégoûtants.
Le surtrömming, un hareng fermenté au nom improbable
Citons d'abord le surströmming. Souvenez-vous, cette spécialité suédoise a fait le buzz début 2017. Petit rappel : il s'agit d'un hareng fermenté pendant plusieurs mois... au moins. Il est donc aisé d'imaginer l'odeur pestilentielle qui se dégage d'une boîte de conserve de surströmming au moment de son ouverture. Dégoûtant peut-être, mais si vous dépassez ce désagrément olfactif, sachez que, toujours selon les amateurs, le hareng fermenté et dégusté sur une tranche de pain, accompagné de quelques pommes de terrepommes de terre et oignonsoignons, aurait un goût tout simplement divin.
Le casu marzu, un fromage qui bouge tout seul
Pâte pressée et cuite, le pecorino est un fromage italien au lait de brebis tout ce qu'il y a de plus classique. Là où les choses se compliquent, c'est quand on vient y introduire, en cours d'affinage, des larveslarves de Piophila casei, plus communément appelées mouches du fromage. Objectif : amener le fromage à un stade ultime de fermentation, lui donnant un aspect coulant et crémeux. Le fromage change alors de nom et devient casu marzu. Mais ce qui est vraiment dégoûtant est qu'au moment de le déguster, des asticots vivants s'invitent à la table ! Une particularité qui lui a d'ailleurs valu d'être interdit à la vente en Union européenne.
Le durian, roi des fruits ?
Pour les Asiatiques, il est le roi des fruits. Pourtant, il est interdit dans les transports en commun ou dans les hôtels tellement son odeur est répugnante. Certains la comparent à celle d'un cadavre en décomposition. Une odeur qui serait le résultat d'une production excessive d'un composé sulfureux volatil. Pourtant les rongeursrongeurs, les éléphants et même les tigrestigres en raffolent. Ces saveurs seraient délicates et sa pulpe aurait un goût de crème anglaise parfumée à l'amandeamande.
Le vin de bébés souris
Le vin, traditionnellement, s'obtient à partir de raisinraisin. Mais en Chine, il en existe une version bien différente. Ce vin en réalité, est concocté à partir d'alcoolalcool de riz dans lequel on immerge... des bébés souris avant qu'ils n'ouvrent leurs yeuxyeux ! On laisse alors reposer quelques mois avant de déguster, les petites souris blanchies par l'alcool demeurant toujours au fond de la bouteille. Selon la tradition chinoise, le vin de bébés souris aurait des vertus médicinales.
Du cochon d’Inde au menu
Ce petit inventaire n'aurait pas été complet sans un détour par l'Amérique latine. Ainsi au Pérou, les jours de fête, on apprécie tout particulièrement le cuy. Un petit animal baptisé ainsi en référence à son couinement. Un petit animal très connu également dans nos contrées puisqu'il s'agit ni plus ni moins... du cochon d'Inde ! Et, c'est peut-être un peu difficile à avaler pour nous, la viande de cuy aurait le goût délicat de celle du lapin et contiendrait en prime plus de protéines et moins de graisses que celle du poulet ou du porc.