au sommaire
L'AVC doit être traité très tôt pour éviter les séquelles, qui sont la première cause de handicap chez l'adulte. © Yannick Labbe/Fotolia
Pour limiter les séquelles, la prise en charge médicale de l'AVCAVC doit être aussi rapide que possible. Une règle : appeler le centre 15. Et vite.
Les symptômes de l'AVC
Un AVC est caractérisé par la survenue brutale d'une paralysie au niveau d'un bras ou d'une jambe. Cette paralysie est généralement accompagnée d'un trouble de l'élocution, ces signes doivent vraiment être perçus comme une alerte.
Que faire pour une victime d'AVC ?
Les proches doivent alors composer au plus vite le 15. Là, on se chargera ensuite de les orienter pour prendre en charge la victime. Sans perte de temps.
Car dans une telle situation, chaque minute compte. Aussitôt secourue, la victime sera idéalement dirigée vers l'une des 87 unités qui, en France, sont spécialisées dans la prise en charge rapidecharge rapide des AVC : les UNV. Dans les zones qui en sont encore dépourvues, le malade sera orienté vers un autre service hospitalier. Mais toujours avec une prise en charge « pointue » où la notion d'urgence sera privilégiée.
Dans le cas le plus courant qui est celui de l'AVC ischémique (où une artère est obstruée), l'objectif sera de pratiquer le plus rapidement possible une thrombolyse. Il est nécessaire pour cela d'administrer un traitement qui va dissoudre le caillotcaillot sanguin. Mais cette thrombolyse ne donne son plein effet que si elle est pratiquée au plus tard quatre heures et demie après l'accidentaccident. C'est bien simple : plus la prise en charge sera précoce, plus les chances de récupération seront bonnes.