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Le bleu de Prusse n'est pas facile à trouver en pharmacie. © Phovoir
Moins connu que le comprimé d'iodeiode, le bleu de Prusse est un colorant composé de ferfer et de cyanure. En cas d'accident nucléaire, cet élément chimiqueélément chimique est « susceptible de complexer le césiumcésium 137 », explique François Chast, chef du service de pharmacologie-toxicologie de l'Hôtel-Dieu, à Paris. En d'autres termes, « comme les griffes d'un félinfélin, il peut enserrer la structure de l'isotope radioactif. Ainsi, l'organisme ne fixe pas la substance dangereuse ce qui permet d'annuler ou au moins de minimiser ses propriétés toxiques ».
Moins facile à trouver que les comprimés d'iode
Contrairement à l'iodure de potassium, le bleu de Prusse n'est pas facile à trouver en France. « Nous n'en avons pas à l'Hôtel-Dieu, et, en cas de besoin, il faudrait en importer d'Allemagne ». De surcroît, pour traiter efficacement un patient exposé à des isotopesisotopes radioactifs, « plusieurs grammes de bleu de Prusse seraient nécessaires ».