Le syndrome du choc toxique est associé a une mauvaise utilisation des tampons pendant les règles chez les femmes. Pour éviter ce risque, la culotte menstruelle semble être une alternative sûre, efficace et écologique.


au sommaire


    Le syndrome du choc toxique est connu depuis la fin des années 1970. Il est décrit comme une maladie liée à une infection à Staphylococcus aureusStaphylococcus aureus caractérisée par une montée de fièvre soudaine, une chute de tension, des vomissements et des diarrhées. Cette maladie n'est pas liée à la présence de la bactérie seule, mais à la sécrétion d'une entérotoxine par cette dernière. Elle entraîne une réaction immunitaire violente qui se traduit par la fièvre et les autres symptômes associés au choc toxique. 

    Le saviez-vous ?

    Les staphylocoques dorés sont capables de sécréter sept entérotoxines différentes, notées de A à E (A,B, C1, C2, C3, D et E). Ces protéines thermostables sont responsables la plupart de temps d’intoxications alimentaires, mais aussi du syndrome du choc toxique. L’endotoxine A est la plus fréquente.

    L’autre toxine staphylococcique impliquée dans le syndrome du choc toxique est la toxine TSST-1. Elle entraîne une réaction immunitaire violente qui se traduit par de la fièvre et les autres symptômes associé au choc toxique. Elle est retrouvée dans la majorité des cas.

    Dans les années 1980, le syndromesyndrome de choc toxique inquiète de plus en plus les médecins, suite à la description des premiers cas mortels. En France, une publication datant de 1984 décrit le cas de 26 patients ayant fait un syndrome du choc toxique. Les femmes en période menstruelle sont particulièrement vulnérables à cette maladie, même si elle peut aussi toucher les hommes et les enfants. Dans l'étude française, il y a 14 patientes parmi les 26 étudiés. Elles étaient utilisatrices de tampons.

    Aujourd'hui, le syndrome du choc toxique est devenu rare mais il existe encore. Des cas féminins sont régulièrement partagés par les médias. Heureusement, un meilleur diagnosticdiagnostic permet d'éviter la mort la plupart du temps.

    La culotte menstruelle, une alternative économique et écologique aux protections jetables

    Ce syndrome est associé à une mauvaise utilisation des tampons absorbants pour contrôler le flux menstruel. Les tampons gorgés de sang constituent un incubateur idéal pour les staphylocoques, s'ils restent trop longtemps dans le vaginvagin. C'est pour cette raison qu'il est déconseillé de garder un tampon plus de quatre heures, il en va de même pour les coupes menstruelles.

    Une alternative aux protections hygiéniques internes devient de plus en plus populaire, il s’agit de la culotte menstruelle. Ces sous-vêtements permettent d'absorber les menstruations pendant 12 heures en moyenne, sans aucun danger. La partie absorbante est faite de plusieurs couches de tissus absorbants et imperméables, qui ne laissent pas de sensation d'humidité et retiennent tous les flux, même les plus intenses.

    Ces dernières sont lavables à 30 °C et peuvent donc être réutilisées à l'infini, contrairement aux serviettes hygiéniques classiques jetables. Même si elles sont plus chères à l'achat, elles deviennent une alternative économique sur le long terme et permettent aussi de réduire sa production de déchetsdéchets