Tous les parents se posent la question : faut-il laisser son enfant se contaminer ou bien vaut-il mieux le vacciner ? Ne doutez pas, il vaut mieux le vacciner contre la Covid-19 : Futura vous explique pourquoi.
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En France, les enfants ont la possibilité de se faire vacciner contre la Covid-19. Depuis le 22 décembre 2021, c'est même possible dès l'âge de 5 ans. Le vaccin PfizerPfizer-BioNTech, un vaccin à ARNm, qui est administré aux enfants est différent de celui des adultes. La forme pédiatrique est trois fois moins dosée. Le flacon enfant a un bouchon orange tandis que le flacon adulte a un bouchon violet. Idéalement, un Trod (Test Rapide d'Orientation Diagnostique) sérologique doit être réalisé pour savoir si l'enfant a déjà contracté la Covid-19. S'il ne l'a jamais eu, deux injections sont nécessaires à 21 jours d'intervalle. Dans le cas contraire, une seule injection suffit.
Au vu de la contagiosité du variant Omicronvariant Omicron, il paraît maintenant illusoire de passer entre les mailles du filet. Tous les non-vaccinés seront à plus ou moins long terme contaminés. De façon légitime, beaucoup de parents se posent des questions sur la vaccination. Est-elle vraiment nécessaire alors que le SARS-CoV-2 n'entraîne que très peu de formes graves chez les enfants ? N'est-ce pas risqué d'exposer son enfant en pleine croissance aux effets indésirables des vaccins ? Finalement, ne vaudrait-il pas mieux le laisser se contaminer et faire son immunité tout seul ? Non, et voici pourquoi.
Quels sont les risques de la vaccination chez les enfants ?
Avant d'attaquer le vif du sujet, rappelons que le vaccin pédiatrique Pfizer-BioNTech est efficace à 91 % dans la préventionprévention des contaminations par le variant Deltavariant Delta SARS-CoV-2, soit le variant le plus dangereux connu à ce jour. Son efficacité est moindre mais reste importante contre le variant Omicron, le variant actuellement dominant.
Les effets indésirables du vaccin sont les suivants :
- 74 % des enfants ont rapporté une douleurdouleur au point d'injection
- 39 % ont été fatigués après la deuxième dose
- 28 % ont ressenti des maux de tête après la deuxième dose
D'autres effets ont été rapportés de manière plus minoritaire : gonflement et rougeur au point d'injection, douleurs musculaires, frissons et fièvrefièvre. Tous sont survenus dans les deux jours après l'injection. Aucun effet secondaire grave n'a été rapporté lors des essais cliniquesessais cliniques. Depuis l'autorisation de mise sur le marchéautorisation de mise sur le marché du vaccin, huit millions de doses ont été injectées chez les 5-11 ans aux USA et une centaine de cas d'effets secondaires sérieux ont été notifiés, soit 0,00125 % des cas. Les myocardites sont un des effets indésirables graves mais rares du vaccin. Il s'agit d'une inflammationinflammation du muscle du cœur. Onze cas ont été rapportés soit 0,00014 % des cas.
Quels sont les risques d’une contamination par le SARS-CoV-2 chez les enfants ?
Selon une étude, le risque d'hospitalisation pour Covid-19 des enfants de 5 à 11 ans non vaccinés est de 0,2 %. Parmi eux, 13 % ont été admis en soins intensifs. De plus, le risque de faire une forme longue de la Covid-19 est de 0,7 à 4,6 % selon les sources.
Les myocardites peuvent être provoquées par les vaccins mais de manière beaucoup plus fréquente par les virusvirus. Selon cette étude, le risque d'avoir une myocardite chez les enfants de moins de 16 ans contaminés par le SARS-CoV-2 serait de 0,13 %.
Que faut-il en penser ?
En conclusion, le risque d'avoir des effets indésirables graves à la suite de la vaccinationvaccination est de 0,00125 % tandis que le risque d'être hospitalisé à la suite d'une infection à la Covid-19 est de 0,2 %, soit 150 fois plus élevé. Concernant les myocardites en particulier, le risque lié à la vaccination est de 0,00014 % tandis qu'il est de 0,13 % après une contamination, soit 1.000 fois plus élevé.
On a beaucoup entendu dire que la vaccination des enfants permettait de protéger les adultes. C'est vrai, mais pas seulement : les enfants ont un réel bénéfice individuel à se faire vacciner, comme l'a souligné le CCNE (Comité consultatif national d'Éthique) dans son avis du 16 décembre 2021.