La compétitivité des entreprises ne repose plus uniquement sur l'efficacité des processus et la qualité des produits ou services proposés. Ce n’est donc pas un hasard si le bien-être au travail des salariés est devenu une préoccupation si pressante ! Le capital humain est désormais au cœur de la performance organisationnelle de nombreuses sociétés. Les dirigeants et les managers en sont conscients.
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Les structures professionnelles ne cessent de repenser leurs méthodes de travail et culture d’entreprise afin de promouvoir le bien-être de leurs salariés. Mais existe-t-il un moyen imparable de favoriser le bonheur au travail ? Voici les principales pistes à explorer.
Comment définir le bien-être au travail ?
Selon l’OMS (Organisation mondiale de la Santé), la définition du bien-être au travail d’un salarié est la suivante : une harmonie satisfaisante entre les aptitudes, besoins et aspirations du salarié et les contraintes de son milieu de travail. Il s’agit d’un concept multidimensionnel qui tient à la fois compte de l’état physique, mental et émotionnel.
Pourquoi le bien-être au travail est-il important ?
L’importance du bien-être au travail est souvent reliée à son effet sur la productivité des salariés. Certaines études démontrent ainsi que des employés satisfaits seraient plus performants durant leurs heures de travail.
Par ailleurs, une étude réalisée par Wildgoose affirme que 61 % des salariés pensent que le bonheur au travail est plus important que le salaire. Le bonheur en entreprise semble, plus largement, aider à lutter contre les risques de maladies professionnelles et d’absentéisme des employés.
Le saviez-vous ?
En France, et selon l’article L4121-1 du Code du travail, les entreprises ont pour obligation légale d’assurer le bien-être de leurs salariés.
Comment favoriser le bien-être au travail de ses salariés ?
Au-delà des journées et animations dédiées au bien-être au travail des salariés, il existe un certain nombre de points à optimiser au sein d’une entreprise afin d’améliorer la satisfaction des employés.
En voici quelques exemples :
- les activités et infrastructures disponibles (le lieu de travail doit être confortable et certains avantages peuvent être mis à disposition des salariés : abonnements, matériel, services, etc.) ;
- les opportunités d’évolution professionnelle (les salariés doivent avoir l’occasion d’évoluer au cours de leur carrière) ;
- l’équilibre vie professionnelle et vie personnelle (le droit à la déconnexion et l’adaptabilité du cadre de travail sont particulièrement importants) ;
- la rémunération (outre les augmentations, les entreprises peuvent également accorder des primes et autres avantages financiers).
Comment mesurer le bien-être au travail en entreprise ?
Il n’existe, à l’heure actuelle, aucun baromètre universel pour mesurer le bien-être au travail. Les structures professionnelles peuvent cependant prendre la température en s’appuyant sur certains chiffres et indicateurs clés, tels que :
- les absences ;
- le niveau d’engagement au travail ;
- l’attractivité de l’entreprise lors des phases de recrutement ;
- la perception de la sécurité au sein de l’entreprise ;
- le déroulement des entretiens individuels.
Pour obtenir certains renseignements, les services dédiés au management peuvent transmettre un questionnaire à tous les salariés. Notez qu’il est indispensable d’anonymiser les réponses afin de garantir leur fiabilité.
