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Botox est le nom commercial d'un produit contenant de la toxine botulique, une toxine sécrétée par Clostridium BotulinumClostridium Botulinum, la bactérie responsable du botulisme. Le botulisme est une toxi-infection alimentaire généralement contractée lors de la consommation de conserves mal stérilisées, responsable de paralysies musculaires. La toxine botulique paralyse les muscles et réduit l'activité des glandes sudoripares ; elle est donc utilisée principalement en dermatologie pour paralyser les muscles responsables de rides d'expression (en particulier autour des yeux et sur le front) et pour lutter contre la transpiration excessive des aisselles. La toxine botulique est injectée par un médecin dans les zones à traiter et son effet est d'environ six mois à un an.
Les injections de botox sont généralement peu douloureuses. © Andrey Popov, Fotolia
Botox : y a-t-il des dangers et des effets secondaires ?
Le fait d'utiliser une toxine bactérienne peut sembler dangereux mais cette toxine est diluée afin de n'atteindre que le ou les muscles responsables des rides. Le médecin respecte lors des injections des points anatomiques précis et des quantités de produits dépendant de l'effet voulu. Ces injections sont généralement peu douloureuses. Il est possible d'observer des maux de tête, des gonflements des paupières, des hématomes... après les injections, mais ces effets secondaires sont assez rares et le plus souvent de courtes duréesdurées.
Afin d'éviter les effets secondaires, le médecin doit tout d'abord écarter les contre-indications aux injections telles que :
- la grossesse ;
- la myasthénie (une maladie neuromusculaire chronique liée à un défaut de transmission entre le nerfnerf et le muscle) ;
- la prise de médicaments anticoagulantsanticoagulants, de relaxants musculaires curarisants...
Une fois ces contre-indications écartées, le principal effet secondaire susceptible de survenir concerne les injections dans les rides du visage : il s'agit de la diffusiondiffusion de la toxine botulique au-delà de la zone traitée. L'activité paralysante du produit peut s'étendre au-delà du muscle cible, provoquant par exemple une paralysie du muscle releveur de la paupière, engendrant une difficulté à lever la paupière supérieure pour ouvrir complètement l'œilœil. On appelle cela un ptosisptosis. Heureusement ce type d'effet secondaire est généralement réversibleréversible en deux à six semaines...
