Ce sch&eacute;ma pr&eacute;sente les trois parties de l'oreille :<ul><li>l'[popupdefinition id=8573]oreille externe[/popupdefinition], avec son pavillon (ou auricule) et le conduit auditif externe qui m&egrave;ne &agrave; la membrane du [popupdefinition id=2135]tympan[/popupdefinition] ;</li><li>l'[popupdefinition id=8575]oreille moyenne[/popupdefinition], avec ses osselets : marteau (mall&eacute;us), enclume (incus) et &eacute;trier (stap&egrave;s) ;</li><li>l'[popupdefinition id=8577]oreille interne[/popupdefinition] (labyrinthe), avec les canaux semi-circulaires et la [popupdefinition id=6342]cochl&eacute;e[/popupdefinition], qui communique avec le [popupdefinition id=13864]nerf[/popupdefinition] auditif. </li></ul>La trompe d'Eustache relie l'oreille &agrave; l'arri&egrave;re du [popupdefinition id=14731]nez[/popupdefinition].&copy; Didier Descouens, CC by-sa 3.0

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La structure de l'oreille

L'oreille interne, ou labyrinthe, est composée de plusieurs vestibule, canaux semi-circulaires, cochlée (ou limaçon), seule cette dernière joue un rôle dans l'audition, les autres contenant les organes de l'équilibration.
Structure de l'oreille interne
La cochlée, dont la forme rappelle celle d'une coquille d'escargot, est un tube d'environ 35 millimètres de long enroulé autour d'un axe creux qui contient le nerf auditif. Elle forme deux tours et demi depuis sa base. Proche de la fenêtre ovale, jusqu'à son sommet, elle comprend deux rampes séparées par le canal cochléaire, remplies d'un liquide appelé périlymphe : la rampe vestibulaire, et la rampe tympanique.
Le canal cochléaire est formé de trois parois à l'intérieur desquelles est contenu un liquide, l'endolymphe. La paroi basilaire de ce canal est la plus épaisse car elle renferme l'organe sensoriel auditif, ou organe de Corti. Celui-ci, élément sensible de l'ouïe, comprend environ 14.000 cellules ciliées au contact desquelles prennent naissance les fibres du nerf auditif. Ces cellules ciliées se déploient sur quatre rangées : trois rangées de cellules ciliées externes (environ 10.500) et une rangée de cellules ciliées internes (environ 3.500). Ces rangées s'étendent sur toute la longueur de la membrane basilaire (35 millimètres), de la base au sommet (apex) de la cochlée. 
Fonction de l'oreille interne
Sous l'effet du son, la fenêtre ovale bouge, faisant se déplacer la membrane basilaire : les cellules ciliées internes, solidaires de la membrane basilaire, s'inclinent en rentrant en contact avec la membrane tectoriale au travers de laquelle transitent les informations destinées au cerveau.
Cependant, ce mécanisme ne fonctionne que pour un niveau sonore supérieur à 50 décibels. Pour des sons inférieurs à 50 décibels, la membrane basilaire se déforme mais pas suffisamment pour incliner les cellules ciliées internes ; ce sont alors les cellules ciliées externes qui se contractent (car elles sont munies de mécanismes contractifs actifs contrairement aux cellules ciliées internes), ce qui a pour effet de déplacer la membrane tectoriale : elle entre alors en contact avec les cellules ciliées internes, d'où la transmission des informations au cerveau pour des sons inférieurs à 50 décibels (application du principe des signaux afférents et déférents).
 Le fonctionnement de l'audition est très complexe. © ide.fr

Oreille interne

Le nerf est un composant du système nerveux périphérique, agissant comme un réseau de communication complexe qui s'étend à partir du cerveau et de la moelle épinière vers le reste du corps humain. Anatomie du nerfLes nerfs sont des structures tubulaires composées de fibres nerveuses qui transmettent les signaux électriques entre le cerveau, la moelle épinière et le reste du corps. Chaque nerf a une fonction spécifique. Le nerf se compose d’axones de neurones regroupés en fascicules dans un tissu appelé périnèvre. Le nerf comprend plusieurs fascicules associés grâce à l’épinèvre, tissu conjonctif traversé par des vaisseaux sanguins. Les nerfs peuvent être sensitifs lorsqu’ils remontent des informations des récepteurs sensoriels (situés dans la peau, les muscles, les viscères) vers l’encéphale. Ils sont moteurs lorsque l’ordre part du cerveau et qu’ils transmettent le message vers les organes effecteurs.Fonctionnement du nerfQu’il soit afférent (des systèmes sensitifs jusqu’au système nerveux central) ou efférent (du système nerveux central vers les muscles ou les glandes), le message nerveux est transmis par un potentiel d’actions électriques circulant unilatéralement dans les neurones, et canalisé par une gaine de myéline, synthétisée par les oligodendrocytes. On estime qu'il y a des milliards de connexions nerveuses dans l'ensemble du système nerveux. Les neurones, cellules spécialisées qui transmettent l'information sous forme de signaux électriques, se composent de trois parties principales : le corps cellulaire, les dendrites et l'axone. Le nerf se compose de plusieurs structures imbriquées les unes dans les autres. À sa base se trouvent les neurones et leurs axones. © Daily Anthony, Wikipédia, CC by 3.0Classification des nerfs : les 3 types principauxOn distingue trois types de nerfs : les nerfs sensitifs (partant des organes des sens), moteurs (qui vont jusqu’aux muscles) et mixtes ou végétatifs (innervant les viscères et les glandes). Chacun de ces types remplit des fonctions spécifiques dans la transmission des signaux entre les différentes parties du corps et le système nerveux central.Les 12 nerfs crâniens et leurs fonctionsLe système nerveux comprend 12 paires de nerfs crâniens. Elles émergent directement du cerveau ou du tronc cérébral, et elles sont responsables de diverses fonctions sensorielles (vision, ouïe, odorat, sensation du visage…) et motrices dans la tête et le cou.Voici une liste des douze nerfs crâniens et leurs principales fonctions :nerf olfactif (Ier nerf crânien) : sens de l'odorat ;nerf optique (IIe nerf crânien) : vision ;nerf oculomoteur (IIIe nerf crânien) : mouvements oculaires, contraction de la pupille ;nerf trochléaire (IVe nerf crânien) : contrôle des muscles oculaires, particulièrement celui du muscle oblique supérieur ;nerf trijumeau (Ve nerf crânien) : récepteurs sensoriels, mastication ;nerf abducens (VIe nerf crânien) : contrôle des muscles permettant la rotation de l'œil ;nerf facial (VIIe nerf crânien) : mouvements faciaux, goût (sur les deux tiers antérieurs de la langue) ;nerf vestibulocochléaire (VIIIe nerf crânien) : équilibre et audition ;nerf glossopharyngien (IXe nerf crânien) : déglutition, goût (sur le tiers postérieur de la langue), sensation dans la gorge ;nerf vague (Xe nerf crânien) : contrôle des organes internes, déglutition, parole ;nerf accessoire (XIe nerf crânien) : mouvements du cou, des épaules ;nerf hypoglosse (XIIe nerf crânien) : mouvements de la langue.Les nerfs spinauxEn plus des nerfs crâniens, le système nerveux périphérique comprend 31 nerfs spinaux qui naissent de la moelle épinière et se divisent ensuite en différentes branches innervant différentes parties du corps.À chaque segment vertébral, est associée une paire de nerfs spinaux. Chaque paire de nerfs spinaux se divise en deux branches principales :nerf spinal antérieur : cette branche transmet principalement les signaux moteurs du système nerveux central vers les muscles et les glandes.nerf spinal postérieur : cette branche transporte principalement les signaux sensoriels des différentes parties du corps vers le système nerveux central.Voici les 31 paires de nerfs spinaux8 paires de nerfs cervicaux (C1 à C8) : de la région cervicale de la moelle épinière, innervant principalement le cou, les épaules, les bras, les mains et une partie de la tête.12 paires de nerfs thoraciques (T1 à T12) : de la région thoracique de la moelle épinière, innervant les muscles et la peau du thorax et de l'abdomen.5 paires de nerfs lombaires (L1 à L5) : de la région lombaire de la moelle épinière, innervant les muscles et la peau des membres inférieurs, ainsi que certaines parties de l'abdomen et du dos.5 paires de nerfs sacrés (S1 à S5) : de la région sacrée de la moelle épinière, innervant principalement les muscles et la peau de la région pelvienne, des fesses et des jambes.1 paire de nerfs coccygiens (Co) : de la région coccygienne de la moelle épinière, bien que chez de nombreuses personnes, ces nerfs fusionnent souvent pour former un nerf coccygien unique.Le nerf le plus long du corps humainLe nerf le plus long du corps humain est le nerf sciatique, mesurant jusqu'à 60 centimètres. Il s'étend à travers la région pelvienne, la fesse, le long de la cuisse, et se divise ensuite en branches qui innervent le bas de la jambe et le pied. Il contrôle les mouvements des membres inférieurs en permettant la marche, la flexion et l'extension.Des problèmes tels que la compression, l'inflammation ou l'irritation du nerf sciatique peuvent entraîner une condition connue sous le nom de sciatalgie, communément appelée sciatique. Affections nerveuses et problèmes neurologiquesLes maladies des nerfs, également connues sous le nom de neuropathies, peuvent entraîner des symptômes variés tels que des douleurs, des engourdissements et des perturbations sensorielles. Les diverses pathologies et problèmes neurologiquesl peuvent être d'origine génétiques, dégénératives, inflammatoires, traumatiques, infectieuses, ou auto-immunes. En voici quelques-unes courantes :Neuropathie périphérique : endommagement des nerfs périphériques, entraînant des symptômes tels que douleur, engourdissement, picotements, faiblesse musculaire. Sclérose en plaques (SEP) : maladie auto-immune qui affecte la gaine de myéline entourant les fibres nerveuses, provoquant des problèmes de communication entre le cerveau et le reste du corps. Maladie de Charcot-Marie-Tooth : groupe de maladies héréditaires affectant les nerfs périphériques, entraînant une faiblesse musculaire et une diminution de la sensibilité.Amyotrophie spinale (SMA) : maladie génétique caractérisée par la dégénérescence des motoneurones dans la moelle épinière, entraînant une faiblesse musculaire progressive.Maladie de Guillain-Barré : maladie auto-immune qui affecte le système nerveux périphérique, provoquant une faiblesse musculaire progressive.Névralgie du trijumeau : affection caractérisée par des douleurs intenses sur le côté du visage, souvent déclenchées par des stimuli légers.Épilepsie : trouble neurologique caractérisé par des crises épileptiques récurrentes, souvent causées par une activité électrique anormale dans le cerveau.Maladie d'Alzheimer : maladie neurodégénérative caractérisée par une perte progressive de la mémoire et des fonctions cognitives.La régénération nerveuseContrairement à de nombreuses cellules du corps humain, les nerfs peuvent parfois se régénérer. Cependant, cette capacité dépend de divers facteurs tels que la gravité de la blessure et la proximité de la lésion par rapport au corps cellulaire du neurone.

Nerf

La cochlée est un organe creux en forme d'escargot, rempli d'un liquide appelé endolymphe. Située au niveau de l'oreille interne, la cochlée constitue la dernière étape de l'intégration du son avant le nerf auditif.
Les cellules ciliées situées dans la cochlée et stimulées par le mouvement de l'endolymphe, peuvent ensuite exciter les fibres nerveuses du nerf auditif.
Il existe des implants cochléaires, ayant pour objectif de remplacer une cochlée défaillante.

Cochlée

Le nez correspond à la partie saillante du visage située dans son axe, entre le front et la lèvre supérieure, et dans laquelle se trouvent l’organe de l’odorat et les récepteurs olfactifs.
Le nez et le système respiratoire
Chez l'Homme, le nez est la seule partie du système respiratoire visible de l’extérieur du corps. La structure externe du nez abrite les cavités nasales dans lesquelles les gaz respiratoires entrent en passant par les narines. Dans le nez, l’air inspiré se réchauffe et les poils du nez filtrent les grosses particules pour débarrasser l'air inspiré des corps étrangers qui pourraient être présents.
Les cavités nasales sont recouvertes d’une muqueuse. La partie supérieure de la cavité nasale comprend les récepteurs olfactifs alors que le reste de la muqueuse est formé par la muqueuse respiratoire.
La muqueuse du nez
Le mucus sécrété par les glandes muqueuses contient du lysozyme et des molécules antimicrobiennes permettant de lutter contre les bactéries emprisonnées dans le mucus. Les cellules ciliées de la muqueuse permettent de créer un courant qui conduit le mucus vers la gorge. La muqueuse du nez comporte aussi des terminaisons nerveuses qui peuvent provoquer le réflexe d’éternuement en cas de contact avec des particules irritantes.
Le nez joue également un rôle de caisse de résonance pour la voix.

Le « Tympan » est un terme homonyme qui désigne deux notions différentes. Le tympan en anatomie est une membrane située entre l’oreille externe et l’oreille moyenne, et en architecture, le tympan nomme une partie d'un bâtiment.Le tympan en anatomieLe tympan est la fine membrane semi-transparente qui sépare le conduit auditif externe de l’oreille moyenne. Cette membrane sert à transmettre les vibrations de l’onde sonore à la chaîne des osselets, qui vont eux-même répercuter le mouvement à la cochlée, chargée de transformer ce stimulus en message nerveux. Il s’insère dans une rainure au fond du conduit auditif externe appelé sulcus tympanique. D’une taille d’environ 10 millimètres sur 8 mm, le tympan n’est pas une membrane plate mais forme un cône regardant à l’intérieur vers le marteau. Le tympan est la fine membrane qui transmet les ondes sonores aux osselets. © Cochlée Audition, YouTubePerforation du tympanLe tympan peut être perforé par un traumatisme direct (coton-tige ou objet introduit dans l’oreille) ou indirect (choc sur l’oreille, bruit intense, plongée sous-marine en cas de pression mal équilibrée…), ou encore à la suite d’otites à répétition. Une perforation tympanique est très douloureuse et il y a des risque d’infection, l’étanchéité n’étant plus garantie. Elle se cicatrise d’elle-même en 6 à 12 mois, mais une chirurgie est envisageable si ce n’est pas le cas.Le tympan en architectureEn architecture, le tympan désigne l’espace entre la corniche rampante et la corniche horizontale d’un fronton. De forme triangulaire, semi-circulaire ou en arche, il est le plus souvent orné de statues et de riches sculptures. Le tympan n’est pas indispensable à la solidité de l’ouvrage, mais c’est un élément architectural très fréquent des églises romanes ou gothiques.Le tympan gothique d’un portail de la cathédrale de Strasbourg. © Mon Œil, FlickrChamp lexical : tympan (anatomie) | tympan (architecture)

Tympan

L'oreille externe, comme son nom l'indique, est la partie la plus externe du système auditif.
Structure de l'oreille externe
L'oreille externe est à la fois une structure de protection et de résonance ; elle comprend le pavillon (ou conque auriculaire) et le conduit auditif, aboutissant à la membrane du tympan.
Rôle de l'oreille externe
Le pavillon capte et concentre les ondes sonores, tout en amortissant la brutalité du passage de l'air libre à l'air enclos du conduit auditif. Puis, ces ondes acoustiques passent à travers le conduit auditif, en se comportant comme des ondes rectilignes sur une longueur d'environ 2 à 3 centimètres, avant de rencontrer la membrane du tympan. Celui-ci se met alors à osciller sous l'effet des fluctuations de l'onde acoustique dans le conduit.
 Le fonctionnement de l'audition. © ide.fr

Oreille externe

Le rôle de l'oreille moyenne est double : elle doit à la fois protéger l'oreille interne et transformer les vibrations aériennes arrivant de l'oreille externe en vibrations solidiennes (analysables par l'oreille interne).Structure de l'oreille moyenneL'oreille moyenne est composée d'une chambre contenant de l'air, appelée caisse du tympan, qui contient un système de transmission solidienne, la chaîne tympano-ossiculaire, composée de trois osselets : le marteau, l'enclume et l'étrier.La caisse du tympan est fermée sur l'oreille externe par la membrane du tympan, et sur l'oreille interne par l'intermédiaire des fenêtres ronde et ovale. De plus, elle communique avec le pharynx par la trompe d'Eustache. Le système auditif comprend l'oreille externe, moyenne et interne. © ide.frFonctionnement de l'oreille moyenneLa transmission solidienne permet de limiter là perte d'énergie inhérente à la transmission de vibrations d'un milieu gazeux vers un milieu liquide, comme c'est le cas ici entre l'air de la caisse tympanique et les liquides labyrinthiques de l'oreille interne. La transformation (et l'amplification) des vibrations aériennes en vibrations solidiennes se fait par l'intermédiaire des osselets : les vibrations du tympan entraînent successivement celles du bloc marteau-enclume, puis celles de l'étrier, qui les transmet à l'oreille interne via la fenêtre ovale. Le rapport de levier effectif entre le marteau et l'enclume (de l'ordre de 20), d'une part, et le rapport de surfaces entre le tympan (60 mm2) et la platine de l'étrier (3 mm2) d'autre part font du système tympano-ossiculaire un véritable transformateur-adaptateur d'impédances qui assure une bonne amplification permettant à l'énergie sonore d'être transmise presque intégralement à l'oreille interne.À partir de 80 décibels (dB), un réflexe protecteur (réflexe stapédien) est mis en place afin de réduire la transmission des pressions vers l'oreille interne, par l'intermédiaire des osselets et des muscles qui rattachent le marteau et l'étrier aux parois de la caisse du tympan. Cependant, ce dispositif n'est efficace ni pour les sons très intenses, ni pour les composantes de fréquences aiguës, ni pour les sons impulsionnels et il a une durée d'action limitée...

Oreille moyenne

12131_la-structure-de-l-oreille

L'[popupdefinition id=8573]oreille externe[/popupdefinition] comprend le pavillon qui entoure le canal qui m&egrave;ne au [popupdefinition id=2135]tympan[/popupdefinition]. Dans l'[popupdefinition id=8575]oreille moyenne[/popupdefinition] se trouvent les osselets (marteau, enclume, &eacute;trier), les plus petits os du corps. L'[popupdefinition id=8577]oreille interne[/popupdefinition] ou labyrinthe comprend le lima&ccedil;on (ou [popupdefinition id=6342]cochl&eacute;e[/popupdefinition]).&copy; Iain

Anatomie de l’oreille

Le « Tympan » est un terme homonyme qui désigne deux notions différentes. Le tympan en anatomie est une membrane située entre l’oreille externe et l’oreille moyenne, et en architecture, le tympan nomme une partie d'un bâtiment.Le tympan en anatomieLe tympan est la fine membrane semi-transparente qui sépare le conduit auditif externe de l’oreille moyenne. Cette membrane sert à transmettre les vibrations de l’onde sonore à la chaîne des osselets, qui vont eux-même répercuter le mouvement à la cochlée, chargée de transformer ce stimulus en message nerveux. Il s’insère dans une rainure au fond du conduit auditif externe appelé sulcus tympanique. D’une taille d’environ 10 millimètres sur 8 mm, le tympan n’est pas une membrane plate mais forme un cône regardant à l’intérieur vers le marteau. Le tympan est la fine membrane qui transmet les ondes sonores aux osselets. © Cochlée Audition, YouTubePerforation du tympanLe tympan peut être perforé par un traumatisme direct (coton-tige ou objet introduit dans l’oreille) ou indirect (choc sur l’oreille, bruit intense, plongée sous-marine en cas de pression mal équilibrée…), ou encore à la suite d’otites à répétition. Une perforation tympanique est très douloureuse et il y a des risque d’infection, l’étanchéité n’étant plus garantie. Elle se cicatrise d’elle-même en 6 à 12 mois, mais une chirurgie est envisageable si ce n’est pas le cas.Le tympan en architectureEn architecture, le tympan désigne l’espace entre la corniche rampante et la corniche horizontale d’un fronton. De forme triangulaire, semi-circulaire ou en arche, il est le plus souvent orné de statues et de riches sculptures. Le tympan n’est pas indispensable à la solidité de l’ouvrage, mais c’est un élément architectural très fréquent des églises romanes ou gothiques.Le tympan gothique d’un portail de la cathédrale de Strasbourg. © Mon Œil, FlickrChamp lexical : tympan (anatomie) | tympan (architecture)Champ lexical : tympan (anatomie) | tympan (architecture)

12129_anatomie-de-l-oreille

Le pavillon de l'oreille a un bord &eacute;pais appel&eacute; h&eacute;lix. La partie inf&eacute;rieure, le lobule, ou lobe de l'oreille, n'a pas de [popupdefinition id=3103]cartilage[/popupdefinition]. Le r&ocirc;le du pavillon de l'oreille est de diriger les ondes vers le conduit auditif externe. La conque est l'endroit o&ugrave; s'ouvre ce conduit. &copy; Matanya, Domaine public

Le pavillon

Le cartilage est un tissu conjonctif dense et élastique qui se trouve à la jonction entre de nombreuses pièces osseuses du squelette. Il amortit les chocs dus aux mouvements. Dur et flexible, il est dépourvu de vaisseaux sanguins et de fibres nerveuses. Lors du vieillissement, le cartilage a tendance à se calcifier. Il cicatrise lentement en cas de blessure. L’arthrose est une maladie dans laquelle le cartilage articulaire est détruit.
Lors de la croissance du cartilage, des cellules, les chondroblastes, produisent la matrice. Les chondrocytes, les cellules du cartilage adulte se trouvent dans de petites lacunes du cartilage. Le cartilage contient aussi un liquide interstitiel qui sert à alimenter les cellules. Le cartilage est composé de molécules comme :
la chondroïtine sulfate, un glycosaminoglycane ;l’acide hyaluronique ;la chondronectine, qui sert à l’adhérence ;des fibres de collagène.
Les différents types de cartilages dans l’organisme
Il existe trois types de cartilages :
le cartilage hyalin, le plus répandu dans le corps humain, riche en collagène. Ce cartilage est présent aux extrémités des os longs, au niveau du cartilage articulaire ; il forme une sorte de coussin élastique pour résister à la compression. Le cartilage hyalin est aussi présent chez l’embryon, dans le cartilage du nez, de la trachée ou les cartilages costaux (reliant les côtes au sternum) ;le cartilage élastique qui contient plus de fibres élastiques. Il se trouve par exemple dans l’oreille externe ;le cartilage fibreux, plus ferme, qui se trouve là où le cartilage hyalin se lie aux tendons ou ligaments. Il se trouve au niveau des disques intervertébraux ou dans les ménisques des genoux.

Cartilage

12141_le-pavillon

L'[popupdefinition id=8575]oreille moyenne[/popupdefinition] comprend une cavit&eacute; appel&eacute;e caisse du [popupdefinition id=2135]tympan[/popupdefinition]. Elle est d&eacute;limit&eacute;e d'un c&ocirc;t&eacute; par le tympan, et de l'autre par les [popupdefinition id=10681]fen&ecirc;tres[/popupdefinition] du [popupdefinition id=283]vestibule[/popupdefinition] et de la [popupdefinition id=6342]cochl&eacute;e[/popupdefinition]. La trompe d'Eustache relie l'oreille moyenne au nasopharynx de la gorge. L'oreille moyenne comprend les osselets : le marteau, l'enclume et l'&eacute;trier. &copy; BruceBlaus, CC by 3.0

L’oreille moyenne

La fenêtre est une ouverture conçue dans un bâtiment, le plus souvent donnant à l'extérieur, et comportant des vitres.

Fonction de la fenêtre
La fenêtre a plusieurs utilités : assurer une sortie en cas d'évacuation, un moyen de communication vers l'extérieur, l'aération d'une habitation...

Les différents types de fenêtre
Il en existe plusieurs types, dont la vitrine : une fenêtre de plain-pied d'un commerce, souvent de grande taille, donnant sur l'extérieur. Lorsque l'ouverture permet à la lumière de pénétrer dans le bâtiment, mais sans donner de vue à l'extérieur, la fenêtre est appelée jour-de-souffrance. Historiquement, la fenêtre fut conçue au XIIe siècle : à cette époque, elle ne comporte aucun ouvrant (elle n'a donc pas d'ouverture sur l'extérieur) et est constituée d'un simple trou de petite taille, rectangulaire ou ovale. Petit à petit, elle devient un véritable élément architectural, à l'instar de celles qui composent la Galerie des Glaces à Versailles.

Il existe également :

la fenêtre à guillotine ;
la fenêtre à la française ;
la fenêtre à l'anglaise ;
la fenêtre à l'italienne ;
la fenêtre à la canadienne ;
la fenêtre basculante ;
la fenêtre coulissante ;
la fenêtre pivotante ;
la fenêtre oscillobattante.


Avantages des fenêtres modernes
Les fenêtres modernes ne se contentent pas de fournir lumière et ventilation. Elles jouent également un rôle crucial en termes d'isolation thermique et acoustique, contribuant à rendre les bâtiments plus économiques et écologiquement durables. Avec des technologies comme le double ou le triple vitrage, les fenêtres d'aujourd'hui minimisent les pertes de chaleur en hiver et réduisent l'entrée de chaleur excessive en été.

Impact environnemental des fenêtres
Le choix des matériaux pour les fenêtres a également un impact significatif sur leur performance environnementale. Les cadres peuvent être fabriqués en bois, en aluminium, ou en PVC, chacun ayant des propriétés isolantes et des impacts écologiques différents. Le bois, par exemple, est un excellent isolant naturel et se distingue par son esthétique chaleureuse et naturelle tandis que l'aluminium, souvent recyclé, offre une durabilité et une robustesse accrues.

Styles architecturaux et fenêtres
Les fenêtres sont aussi des éléments importants dans la définition du style architectural d'un bâtiment. Les styles peuvent varier largement, des fenêtres gothiques caractérisées par leurs formes pointues et leurs motifs élaborés, aux fenêtres modernes et minimalistes aux lignes épurées et aux grands panneaux de verre. La sélection des fenêtres doit donc être en harmonie avec l'architecture globale pour en maximiser tant l'esthétique que la fonctionnalité.

Entretenir correctement ses fenêtres est essentiel pour prolonger leur durée de vie et maintenir leur performance. Un entretien régulier inclut la vérification des joints et des cadres, le nettoyage des vitres, et la lubrification des pièces mobiles. Cela aide non seulement à garder les fenêtres en bon état, mais aussi à maintenir leur efficacité énergétique à son maximum.

Fenêtre

Le « Tympan » est un terme homonyme qui désigne deux notions différentes. Le tympan en anatomie est une membrane située entre l’oreille externe et l’oreille moyenne, et en architecture, le tympan nomme une partie d'un bâtiment.Le tympan en anatomieLe tympan est la fine membrane semi-transparente qui sépare le conduit auditif externe de l’oreille moyenne. Cette membrane sert à transmettre les vibrations de l’onde sonore à la chaîne des osselets, qui vont eux-même répercuter le mouvement à la cochlée, chargée de transformer ce stimulus en message nerveux. Il s’insère dans une rainure au fond du conduit auditif externe appelé sulcus tympanique. D’une taille d’environ 10 millimètres sur 8 mm, le tympan n’est pas une membrane plate mais forme un cône regardant à l’intérieur vers le marteau. Le tympan est la fine membrane qui transmet les ondes sonores aux osselets. © Cochlée Audition, YouTubePerforation du tympanLe tympan peut être perforé par un traumatisme direct (coton-tige ou objet introduit dans l’oreille) ou indirect (choc sur l’oreille, bruit intense, plongée sous-marine en cas de pression mal équilibrée…), ou encore à la suite d’otites à répétition. Une perforation tympanique est très douloureuse et il y a des risque d’infection, l’étanchéité n’étant plus garantie. Elle se cicatrise d’elle-même en 6 à 12 mois, mais une chirurgie est envisageable si ce n’est pas le cas.Le tympan en architectureEn architecture, le tympan désigne l’espace entre la corniche rampante et la corniche horizontale d’un fronton. De forme triangulaire, semi-circulaire ou en arche, il est le plus souvent orné de statues et de riches sculptures. Le tympan n’est pas indispensable à la solidité de l’ouvrage, mais c’est un élément architectural très fréquent des églises romanes ou gothiques.Le tympan gothique d’un portail de la cathédrale de Strasbourg. © Mon Œil, FlickrChamp lexical : tympan (anatomie) | tympan (architecture)Champ lexical : tympan (anatomie) | tympan (architecture)Champ lexical : tympan (anatomie) | tympan (architecture)

Le vestibule est une partie de l'oreille interne, une cavité ovoïde située dans le labyrinthe osseux (un système de canaux creusés dans l’os), à l’arrière de la cochlée et à l’avant des canaux semi-circulaires. Ces trois éléments (cochlée, vestibule et canaux semi-circulaires) forment le labyrinthe osseux.Le vestibule contient les capteurs de mouvement et les accéléromètres qui interviennent dans le système de l'équilibre. Les récepteurs de l’équilibre sont à la fois dans les conduits semi-circulaires et dans le vestibule. Le système vestibulaire informe le système nerveux central de la position et des déplacements de la tête, ce qui permet la coordination des mouvements du corps.Vestibule et contrôle de l’équilibre et de l’orientationDeux vésicules, l’utricule et le saccule, flottent dans la périlymphe du vestibule. Ces deux vésicules du labyrinthe membraneux sont reliées par un conduit mais :l’utricule est le plus grand et est en continuité avec des conduits des canaux semi-circulaires,le saccule rejoint la cochlée.Les macules de l’utricule et du saccule contiennent des cellules sensorielles vestibulaires de type I et de type II. Les macules sont des épithéliums comportant des cellules de soutien et des cellules sensorielles. Les cellules sensorielles possèdent des stéréocils, qui sont de longues microvillosités. Ces sortes de cils pénètrent dans la membrane otolithique : une structure gélatineuse comportant des cristaux de carbonate de calcium, appelés otolithes. Selon la position de la tête, les otolithes appuient plus ou moins sur les stéréocils des cellules sensorielles, ce qui permet d’envoyer un message nerveux grâce au nerf vestibulaire.

Vestibule

12137_l-oreille-moyenne

Les osselets sont situ&eacute;s dans l'[popupdefinition id=8575]oreille moyenne[/popupdefinition]. Ce sont les plus petits os du corps. Leurs noms sont li&eacute;s &agrave; leur forme : le marteau (en vert) rattach&eacute; au [popupdefinition id=2135]tympan[/popupdefinition] par son &laquo; manche &raquo;, l'enclume (multicolore) et l'&eacute;trier (en gris). Les osselets transmettent les [popupdefinition id=16296]vibrations[/popupdefinition] du tympan au [popupdefinition id=283]vestibule[/popupdefinition], ce qui met en [popupdefinition id=316]mouvement[/popupdefinition] les [popupdefinition id=15334]liquides[/popupdefinition] de l'[popupdefinition id=8577]oreille interne[/popupdefinition]. &copy; Didier Descouens, CC by-sa 3.0

Les osselets dans l'oreille

On qualifie de mouvement, la variation de la position d'un point, d'un solide ou d'un système, étudié dans un référentiel donné, en fonction du temps. Un mouvement est décrit grâce à une vitesse et à une trajectoire. Cette dernière donne l’ensemble des positions que prend le point au cours du temps. Notez que selon le référentiel choisi, le mouvement n’est pas le même. Un point en mouvement dans un référentiel peut même se retrouver au repos dans un autre. C’est le cas, par exemple d’un avion que l’on ravitaille en vol. Ce dernier est immobile dans le référentiel du ravitailleur, mais en mouvement dans celui du sol.Ainsi le référentiel terrestre – rattaché au sol – permet d’étudier le mouvement d’objets se déplaçant à la surface de la Terre. Le référentiel géocentrique – centré sur la Terre et dirigé selon des étoiles fixes - est utilisé pour décrire des objets en mouvement autour de la Terre. Et le référentiel héliocentrique – centré sur le Soleil et dirigé selon des étoiles fixes – sert à décrire les mouvements d’objets se déplaçant autour du Soleil.Lorsque la trajectoire est courbe sans être circulaire – comme celle d’un ballon qui rebondit -, on parle de mouvement curviligne. © sharpshutter22, FotoliaDifférents types de mouvementsEn fonction de la vitesse et de la trajectoire, il existe plusieurs types de mouvement. On parle par exemple de mouvement rectiligne uniforme accéléré lorsque la trajectoire correspond à une droite et que la vitesse augmente au fil du temps. Le mouvement est circulaire ralenti – ou encore décéléré – lorsque la trajectoire est représentée par un cercle et que la vitesse diminue avec le temps. Le mouvement est par ailleurs qualifié d’uniforme lorsque la vitesse reste constante.On distingue aussi les mouvements de rotation des mouvements rectilignes. En effet, un corps est dit en rotation si la trajectoire de chacun de ses points est un cercle centré sur un axe de rotation. Ainsi un mouvement hélicoïdal correspond-il à la combinaison d’un mouvement rectiligne et d’un mouvement de rotation.Enfin, il existe des mouvements plus aléatoires, comme le mouvement brownien. C’est ainsi que l’on nomme le mouvement adopté par une grosse particule au milieu de petites particules avec lesquelles elle entre en collision dans un fluide.

Mouvement

Avec notamment l’état solide et l’état gazeux, l’état liquide fait partie des différents états de la matière. Dans l’état liquide, ions, atomes ou molécules sont faiblement liés les uns aux autres. De quoi rendre la matière facilement déformable. Toutefois, les atomes d’un liquide restent liés et ne peuvent pas s’éloigner à volonté les uns des autres.
Différence entre état liquide et état gazeux
À l'échelle microscopique, l’état liquide possède une cohésion que ne présente pas l’état gazeux. La proximité entre les atomes de liquide fait également que, comme pour les solides, celui-ci reste difficilement compressible.
Différence entre état liquide et état solide
À l'échelle macroscopique, un liquide ne présente pas de forme propre et ne peut pas être saisi, à la différence d'un solide. C’est un fluide qui s’adapte à la forme du récipient dans lequel il est placé. Transvasé dans un autre récipient, un liquide conserve tout de même son volume. Un liquide possède donc bien un volume propre. Au repos, la surface libre d’un liquide est plane et horizontale.
La viscosité d'un liquide
La viscosité est l’une des caractéristiques essentielles d’un liquide. Elle rend compte de l’attachement des atomes entre eux. Plus sa viscosité est grande, plus un liquide résiste à un corps qui voudrait le traverser.

Liquide

En physique, le terme « vibration » désigne le mouvement d’un système qui reste voisin de son état de repos, de son état d’équilibre.
Types de vibrations et exemples : musique…
Ainsi, une masse accrochée à un ressort, un circuit électrique RLC, un haut-parleur ou une molécule diatomique représentent quelques exemples de systèmes qui sont les sièges de vibrations.
On distingue plusieurs types de vibrations :
Les vibrations forcées, ou entretenues, découlent d’une excitation. Elles durent aussi longtemps que se maintient l’excitation.Les vibrations libres résultent d’une action imposée à un instant donné. Elles apparaissent ainsi lorsque le système est placé en dehors de sa position de repos ou lorsqu’on lui transmet une impulsion initiale. Du fait de l’amortissement que subissent en général les systèmes physiques, les vibrations libres ont tendance à décroître avec le temps. On dit que les vibrations sont « amorties ».Les vibrations propres apparaissent dans un système non amorti. Elles sont périodiques dans le temps.
Les vibrations peuvent représenter un risque pour la santé des salariés. La législation française définit des valeurs limites d’exposition. © c_badeja, Pixabay, DP
Des vibrations omniprésentes
La plupart des êtres vivants ressentent les vibrations de leur environnement. Ainsi, l’être humain, par le biais de son oreille, perçoit les vibrations de l’air provoquées par les ondes sonores. De son côté, le cobra qui danse devant le charmeur de serpent réagit aux vibrations du sol.
Dans l’industrie, on étudie les vibrations pour deux grandes raisons :
elles sont susceptibles de mener à des ruptures — dans le cas d’une excitation des modes propres conduisant au déclenchement d’un phénomène de résonance — ou à des nuisances ;elles peuvent trahir un système mal équilibré, mal conçu.
Vibration et onde : quelle différence ?
Les notions d’onde et de vibration — même si elles semblent s’entremêler — sont à distinguer. En effet, la notion d’onde renvoie à une grandeur qui varie et se propage, dans le temps et dans l’espace (son, lumière, etc.). La notion de vibration, quant à elle, renvoie à l’oscillation d’un milieu (corde, ressort, etc.). Ces oscillations peuvent toutefois être mathématiquement représentées par une superposition d’ondes.

Vibration

Le « Tympan » est un terme homonyme qui désigne deux notions différentes. Le tympan en anatomie est une membrane située entre l’oreille externe et l’oreille moyenne, et en architecture, le tympan nomme une partie d'un bâtiment.Le tympan en anatomieLe tympan est la fine membrane semi-transparente qui sépare le conduit auditif externe de l’oreille moyenne. Cette membrane sert à transmettre les vibrations de l’onde sonore à la chaîne des osselets, qui vont eux-même répercuter le mouvement à la cochlée, chargée de transformer ce stimulus en message nerveux. Il s’insère dans une rainure au fond du conduit auditif externe appelé sulcus tympanique. D’une taille d’environ 10 millimètres sur 8 mm, le tympan n’est pas une membrane plate mais forme un cône regardant à l’intérieur vers le marteau. Le tympan est la fine membrane qui transmet les ondes sonores aux osselets. © Cochlée Audition, YouTubePerforation du tympanLe tympan peut être perforé par un traumatisme direct (coton-tige ou objet introduit dans l’oreille) ou indirect (choc sur l’oreille, bruit intense, plongée sous-marine en cas de pression mal équilibrée…), ou encore à la suite d’otites à répétition. Une perforation tympanique est très douloureuse et il y a des risque d’infection, l’étanchéité n’étant plus garantie. Elle se cicatrise d’elle-même en 6 à 12 mois, mais une chirurgie est envisageable si ce n’est pas le cas.Le tympan en architectureEn architecture, le tympan désigne l’espace entre la corniche rampante et la corniche horizontale d’un fronton. De forme triangulaire, semi-circulaire ou en arche, il est le plus souvent orné de statues et de riches sculptures. Le tympan n’est pas indispensable à la solidité de l’ouvrage, mais c’est un élément architectural très fréquent des églises romanes ou gothiques.Le tympan gothique d’un portail de la cathédrale de Strasbourg. © Mon Œil, FlickrChamp lexical : tympan (anatomie) | tympan (architecture)Champ lexical : tympan (anatomie) | tympan (architecture)Champ lexical : tympan (anatomie) | tympan (architecture)Champ lexical : tympan (anatomie) | tympan (architecture)

12133_les-osselets-dans-l-oreille

L'enclume (en vert) s'articule avec l'&eacute;trier (en jaune) dans la cha&icirc;ne des osselets de l'oreille. Au niveau de l'&eacute;trier, aussi appel&eacute; stap&egrave;s, s'ins&egrave;re un muscle, appel&eacute; muscle stap&eacute;dien ; il sert &agrave; att&eacute;nuer les [popupdefinition id=16296]vibrations[/popupdefinition] des osselets et les [popupdefinition id=316]mouvements[/popupdefinition] de l'&eacute;trier. &copy; Didier Descouens, CC by-sa 4.0

Étrier droit, vue antérieure

12125_etrier-droit--vue-anterieure

La trompe d'Eustache (en rouge) est un conduit oblique qui relie l'[popupdefinition id=8575]oreille moyenne[/popupdefinition] &agrave; la partie sup&eacute;rieure de la gorge : la [popupdefinition id=2772]muqueuse[/popupdefinition] de l'oreille moyenne est donc li&eacute;e &agrave; celle du [popupdefinition id=6956]pharynx[/popupdefinition]. Ceci explique que des [popupdefinition id=16360]otites[/popupdefinition] de l'oreille moyenne soient li&eacute;es &agrave; des infections de la gorge. Pendant la d&eacute;glutition et le [popupdefinition id=15798]b&acirc;illement[/popupdefinition], la trompe d'Eustache s'ouvre pour &eacute;quilibrer la [popupdefinition id=17466]pression[/popupdefinition]. &copy; Didier Descouens, CC by-sa 3.0

La trompe d'Eustache dans l'oreille

Pour le physicien, le terme pression renvoie à une force — qui se mesure en newton (N) — exercée sur une surface donnée — mesurée en mètres carrés (m2). Dans le système international et depuis 1971, l’unité de mesure de la pression est le pascal (Pa). Ainsi une pression de 1 Pa correspond à une force de 1 N qui s’exerce sur une surface de 1 min 2 s. Le pascal est donc une unité de mesure caractéristique d’une faible pression.
De fait, d’autres unités de mesure de la pression plus appropriées peuvent être employées. Le bar (bar) notamment qui correspond à 105 Pa. Ou encore l’atmosphère (atm) qui équivaut à 101.325 Pa. Voire même le millimètre de mercure (mmHg) qui vaut 133 Pa.
La pression se mesure à l’aide d’un manomètre. Le plus ancien reposait sur la variation de hauteur d’une colonne de liquide sous la pression. Il a été inventé en 1643 par Evangelista Torricelli. Aujourd’hui, on parle plus de capteurs de pression ou de sondes de pression qui exploitent par exemple des variations de résistance ou de capacité électrique.
Une mesure de pression peut aussi bien être absolue que relative. Il existe alors une valeur de référence qui est généralement la pression normale correspondant par convention à 1 atm.
Au cœur du Soleil, la pression est de l'ordre de 1016 Pa ! © Pexels, Pixabay, CC0 Creative Commons
Le résultat des mouvements moléculaires
D’un point de vue microscopique, la pression est en fait le résultat de l’agitation incessante des atomes et des molécules et de leurs collisions, entre elles ou sur des obstacles. Le résultat d’un transfert de quantité de mouvement dans un gaz ou un liquide et ses effets sur des parois, réelles ou virtuelles. La pression s’exerce naturellement dans toutes les directions. Dans un gaz, elle augmente lorsque la vitesse à laquelle se déplacent les particules augmente. Lorsque la température du gaz augmente donc. Idem lorsque la masse volumique augmente puisqu’alors les collisions sont plus nombreuses.
Parmi les pressions les plus connues, remarquons celle que l’on appelle la pression atmosphérique. C’est la pression exercée par l’air contenu dans notre atmosphère. Sa valeur moyenne au niveau de la mer est de 101.325 Pa soit 1 atm et environ 1 bar. Notons qu’une pression atmosphérique élevée est synonyme de temps calme. En revanche lorsque la pression atmosphérique baisse, le temps tourne généralement à la pluie.

Pression

Le bâillement correspond à une action au cours de laquelle l'individu ouvre involontairement la bouche, avec une large inspiration, qui s'accompagne d'une contraction spasmodique des muscles du gosier.

Le bâillement est généralement signe de fatigue. Il peut avoir lieu en même temps que des étirements des bras et des jambes : c'est la pandiculation.

Mécanismes biologiques du bâillement

Le bâillement modifie le flux sanguin vers le cerveau et permet de lui apporter du sang plus frais. Le bâillement est souvent précédé d'une augmentation de la température du cerveau, qui diminue après le bâillement. Le bâillement peut donc également être provoqué par l'augmentation de la température extérieure.

À quoi sert le bâillement ?

Le bâillement est généralement contagieux : voir quelqu'un bâiller provoque le bâillement chez le spectateur. Du point de vue évolutif, il est possible qu'il s'agisse d'un phénomène de vigilance collective : si le cerveau d'un individu se réchauffe, celui de ses voisins pourrait aussi se réchauffer, d'où l'intérêt de provoquer leur bâillement.

Le processus neurophysiologique du bâillement

Les bâillements sont régis par plusieurs régions du cerveau, notamment l'hypothalamus, le tronc cérébral, et les lobes frontaux. Des neurotransmetteurs comme la sérotonine, la dopamine, et les endorphines jouent également un rôle important dans la modulation de cette activité. C'est pourquoi des états allant de la fatigue intense au stress psychologique peuvent déclencher des bâillements.

La thermorégulation et le bâillement

Outre les aspects liés à la communication sociale, le bâillement joue un rôle crucial dans la thermorégulation du corps. En effet, en ouvrant la bouche et en prenant une profonde inspiration, l'air froid entre dans les poumons, puis circule autour du cerveau, aidant ainsi à abaisser sa température.

Implications sociales du bâillement

Le phénomène de contagion du bâillement a été largement étudié et montre à quel point ce simple réflexe peut être socialement significatif. Il pourrait servir à synchroniser les comportements des individus au sein d'un groupe, accentuant ainsi les liens sociaux et la cohésion entre les membres.

Curiosités scientifiques autour du bâillement


Certaines études ont suggéré que le bâillement pouvait être moins fréquent chez les personnes ayant un plus grand nombre de connexions neuronales dans certaines parties du cerveau.
Le bâillement n'est pas limité aux humains; il est observé dans de nombreuses espèces, ce qui soulève des questions intéressantes sur son rôle évolutif et ses mécanismes fondamentaux.
Il existe un état pathologique nommé bâillement compulsif, où les individus peuvent présenter un excès de bâillements, souvent lié à des troubles neurologiques.

Bâillement

Une otite est une inflammation aiguë ou chronique de l’oreille, qui est le plus souvent d’origine infectieuse.
Différentes otites
On distingue différentes otites :
l’otite externe qui concerne le conduit auditif externe ;l’otite moyenne qui touche l’oreille moyenne, à l'arrière du tympan ;l’otite interne qui affecte le conduit auditif interne ;l’otite séreuse, une inflammation de la muqueuse de l’oreille moyenne qui provoque un épanchement de liquide. Elle peut être liée à un dysfonctionnement de la trompe d’Eustache ;l’otite virale, liée à l’infection d’un virus ;l’otite bactérienne, due à une bactérie ;l’otite simple qui ne touche qu’une seule oreille ;l’otite double qui touche les deux oreilles. 
L’otite moyenne aiguë, une maladie fréquente chez les enfants
L’otite moyenne aiguë est une infection virale ou bactérienne qui peut suivre une rhino-pharyngite. Elle est favorisée par la vie en collectivité (crèche…). L'otite moyenne aiguë se manifeste par des douleurs à l’oreille et de la fièvre ; l’enfant peut aussi se plaindre de moins bien entendre, d’avoir une oreille bouchée. Des écoulements jaunâtres peuvent apparaître.
Traitement de l'otite
Une otite nécessite une consultation chez un médecin qui examinera le tympan avec un otoscope. Si le tympan est rouge, sans écoulements, c’est une otite congestive, virale, qui peut guérir spontanément sans traitement antibiotique. Mais si le tympan est bombé et purulent, le médecin peut prescrire des antibiotiques. En général, une otite guérit en cinq à dix jours. Les complications sont rares.

Otite

Les muqueuses sont des tissus constitués de plusieurs couches de cellules recouvrant les surfaces internes des organes en relation avec le milieu extérieur.Quels sont les rôles des muqueuses ?Présentes dans de nombreuses cavités (bouche, tractus digestif, voies respiratoires, voies génitales), les muqueuses sont constituées d’un épithélium (ensemble de cellules jointives), d’une lame basale et d’un chorion apportant, grâce à des vaisseaux sanguins, les éléments nécessaires aux cellules situées en superficie. Tout comme la peau, elles assurent un rôle de protection mécanique, chimique et biologique (flore commensale) telle une barrière naturelle contre les microorganismes. Elles produisent un gel visqueux, le mucus, composé d’eau (95%), de glycoprotéines (5%) qui s’organisent en polymères formant un réseau capable de piéger les agents pathogènes. Ce mucus permet, de plus, l’humidification et la lubrification de la surface des organes. Les muqueuses peuvent présenter des cellules contenant des microvillosités c’est-à-dire des replis permettant d’augmenter les surfaces d’échanges avec le milieu extracellulaire.La muqueuse intestinale offre une barrière protectrice grâce à la présence de cellules immunitaires© Stephan C Bischoff, Wikimedia Commons, CC BY 2.5Quelles sont les différents types de muqueuse ?Selon l’activité de l’organe recouvert, les muqueuses présentent des caractéristiques structurelles et fonctionnelles spécifiques. Ainsi, la muqueuse buccale assure des fonctions de protection mais aussi des fonctions sensorielles (température, texture) avec la présence des bourgeons du gout, véritables récepteurs des différentes saveurs. La muqueuse utérine, appelée endomètre contient de nombreux vaisseaux sanguins. Elle offre, en s’épaississant au cours du cycle menstruel, les conditions optimales pour l’éventuelle implantation d’un embryon. Au niveau du système digestif, la muqueuse intestinale présente des nombreux replis qui facilitent l’absorption des nutriments et leur passage dans le sang. Ces tissus peuvent être le siège de processus inflammatoires appelé mucites particulièrement au niveau de la bouche, du pharynx et du système digestif, susceptibles d'apparaître au cours certains traitements anticancéreux (effets indésirables).

Muqueuse

Le pharynx est un élément clé du système respiratoire et digestif, c'est une structure anatomique en forme de cône inversé située à l'arrière de la bouche et du nez. Il s'étend de la base du crâne jusqu'à la sixième vertèbre cervicale, jouant un rôle essentiel dans la phonation, l'audition et la déglutition.Le pharynx, couramment appelé gorge, est bien plus qu'un simple conduit anatomique contrôlant la respiration, la déglutition et la phonation. Son rôle central dans la production de la voix souligne son importance dans la communication humaine. Les professionnels de santé ou paramédicaux qui traitent les troubles de cette région anatomique sont les ORL (otho-rhino-laryngologistes) et les orthophonistes.Structure anatomique du pharynxLe pharynx mesure environ 13 centimètres de long et son diamètre est variable : 5 centimètres en position nasale, 4 centimètres en position orale et 2 centimètres en position laryngée.Le pharynx est classiquement divisé en trois parties : le nasopharynx, l'oropharynx et le laryngopharynx.Le nasopharynx est la partie supérieure du pharynx, situé à l’arrière du nez, au-dessous de la base du crâne. Il communique avec les choanes, orifices au fond des fosses nasales, et avec la trompe d’Eustache, tube relié à l’oreille interne. Le nasopharynx (ou rhinopharynx) est en lien avec l'oropharynx par l'intermédiaire du voile du palais, tandis que l'oropharynx s'étend de l'os hyoïde à l'épiglotte.L’oropharynx est la partie centrale du larynx, en arrière de la cavité buccale. Dans l'oropharynx, se trouvent les amygdales, masses de tissu lymphoïde, situées de chaque côté de la gorge, derrière l'arc palatoglosse et l'arc palatopharyngien. Leur rôle principal est immunologique, agissant comme une première ligne de défense contre les infections en filtrant les agents pathogènes entrant par la bouche et le nez. Les amygdales peuvent être enlevées chirurgicalement (amygdalectomie), en cas de fréquentes infections, d'obstruction respiratoire, d'amygdalite chronique ou d'apnée du sommeil. Cette procédure est désormais réservée à des cas spécifiques lorsque les symptômes affectent significativement la qualité de vie du patient.Le laryngopharynx (ou L'hypopharynx) est, la partie inférieure et s'étend de l'épiglotte à l'entrée de l'œsophage. Les trois parties du pharynx : le nasopharynx, l'oropharynx et le laryngopharynx. © Sémhur, Licence Creative CommonsLe pharynx est pourvu de plusieurs muscles qui permettent le mécanisme de la déglutition. Une occlusion temporaire des orifices respiratoires est réalisée pour favoriser le passage des aliments de la bouche vers l’œsophage et éviter ainsi ce qu'on appelle une fausse-route (avaler de travers). Le pharynx est constitué :d'une muqueuse ;d'un fascia (tissu conjonctif) pharyngo-basilaire ;de trois muscles constricteurs : supérieur, moyen, inférieur ;de muscles élévateurs du pharynx ;d'un fascia bucco-pharyngien.Fonctions du pharynxLe pharynx exerce deux fonctions majeures : la respiration et la déglutition. Il sert de conduit commun pour l'air et les aliments, permettant le passage de l'air des voies nasales ou buccales vers la trachée et des aliments de la bouche vers l'œsophage. Cette dualité fonctionnelle reflète son rôle crucial dans la coordination entre le système respiratoire et le système digestif.La déglutitionLors de la déglutition, le pharynx coordonne la langue et l'épiglotte. Initialement, la langue pousse le bol alimentaire contre le palais, déclenchant la phase buccale de la déglutition. Ensuite, les muscles pharyngés se contractent, soulevant le larynx et rapprochant l'épiglotte du palais mou pour fermer la trachée, empêchant ainsi les aliments d'entrer dans les voies respiratoires.Simultanément, les muscles du pharynx propulsent le bol alimentaire vers l'œsophage. Cette phase pharyngienne de la déglutition est coordonnée par le nerf vague et implique des réflexes complexes pour assurer la protection des voies respiratoires.L'épiglotte, un cartilage en forme de feuille, agit comme un couvercle protecteur pendant la déglutition. Elle se rabat sur l'ouverture de la trachée, évitant ainsi que les aliments n'atteignent les voies respiratoires. Une fois le bol alimentaire passé, l'épiglotte se relève, rétablissant la perméabilité des voies respiratoires.La respirationLe réflexe de la respiration est en grande partie involontaire, régulé par le système nerveux autonome. Des signaux nerveux déclenchent la contraction et la relaxation appropriées des muscles du pharynx en réponse aux besoins en oxygène et en dioxyde de carbone dans le corps.Le rôle du pharynx dans la phonation et l'auditionLe pharynx interagit étroitement avec d'autres structures anatomiques telles que les trompes d'Eustache et le larynx. Le pharynx joue un rôle central dans la production de la voix mais aussi dans l'audition en étant relié au tympan par la trompe d'Eustache, cette dernière permettant l'équilibrage de la pression dans l'oreille moyenne.Le pharynx intervient dans la phonation en modifiant les sons produits dans le larynx par les cordes vocales situées dans le larynx au niveau du laryngopharynx. Lorsque l'air est expulsé des poumons, il traverse le pharynx, provoquant des vibrations sur des cordes vocales. La modulation de ces vibrations par les muscles du pharynx et du larynx permet la création de différents sons et tonalités, contribuant ainsi à la formation de la parole. Maladies du pharynxPharyngite, amygdalite, laryngite aiguë, affection de l'oropharynx, irritation du larynx, angine, angine à streptocoque A bêta hémolytique, cancer de la gorge, de la bouche. 

Pharynx

12123_la-trompe-d-eustache-dans-l-oreille

L'[popupdefinition id=8577]oreille interne[/popupdefinition] comprend les canaux semi-circulaires, le [popupdefinition id=283]vestibule[/popupdefinition] (avec l'utricule et le saccule qui abritent les r&eacute;cepteurs de l'&eacute;quilibre) et la [popupdefinition id=6342]cochl&eacute;e[/popupdefinition]. La cochl&eacute;e est divis&eacute;e en trois cavit&eacute;s&nbsp;avec, de haut en bas, le canal vestibulaire, le canal cochl&eacute;aire et le conduit tympanique. &copy; BruceBlaus, CC by 3.0

L’oreille interne

12139_l-oreille-interne

L'[popupdefinition id=4524]implant cochl&eacute;aire[/popupdefinition] est un dispositif &eacute;lectronique qui fournit un certain niveau d'audition &agrave; des personnes sourdes. Les sons capt&eacute;s par un microphone sont transform&eacute;s en signaux &eacute;lectriques. Des [popupdefinition id=2669]&eacute;lectrodes[/popupdefinition] plac&eacute;es dans la [popupdefinition id=6342]cochl&eacute;e[/popupdefinition] re&ccedil;oivent des impulsions &eacute;lectriques, ce qui stimule des cellules nerveuses.&copy; Zipfer, domaine public

L’implant cochléaire

Un implant cochléaire est un dispositif médical électronique destiné à restaurer l'audition de personnes atteintes d'une perte d'audition sévère à profonde et qui comprennent difficilement la parole à l'aide de prothèses auditives.
Ce dispositif comprend deux parties principales, l'unité électronique implantée dans le rocher et le processeur vocal externe. Le processeur est maintenant couramment un appareil miniaturisé porté discrètement derrière l'oreille comme le montre l'image.
L'implant cochléaire pour qui ? 
La plupart des surdités totales, profondes ou sévères, quelles qu'en soient l'origine et l'ancienneté, peuvent être maintenant au moins partiellement réhabilitées par l'implantation chirurgicale sous les cheveux et dans l'oreille d'un système électronique piloté de l'extérieur par un émetteur extérieur caché derrière l'oreille (l'implant cochléaire n'est indiqué qu'en cas de surdité bilatérale).

Implant cochléaire

Le terme « électrode » désigne un élément conducteur de courant électrique.Comment fonctionnent les électrodes ?Les électrodes jouent un rôle crucial dans de nombreux domaines, notamment en physique chimie et en médecine. En physique chimie, les électrodes sont utilisées dans des systèmes générateurs ou récepteurs de courant, ainsi que dans des processus tels que l'électrolyse. Lors d'une électrolyse, par exemple, deux électrodes sont soumises à une différence de potentiel, ce qui déclenche une réaction chimique d'oxydoréduction. La cathode, reliée au pôle négatif du générateur, subit une réduction tandis que l'anode, reliée au pôle positif du générateur, subit une oxydation.Quels sont les différents types d'électrodes ?Les électrodes sont utilisées dans une multitude d'applications, chacune nécessitant des caractéristiques spécifiques. En physique chimie, elles peuvent être des pièces d'appareils électriques tels que les tubes à rayons X ou les diodes à semi-conducteur. En médecine, les électrodes revêtent une importance particulière dans des domaines comme la kinésithérapie. Appliquées sur une partie du corps humain ou d'un être vivant en général, les électrodes permettent d'enregistrer l'activité électrique et les potentiels bioélectriques issus de l'organisme, tels que la conduction nerveuse. Elles peuvent également servir à stimuler le système nerveux, les muscles ou les viscères, comme dans le cas de l'électrostimulation utilisée par les kinésithérapeutes au cours de la rééducation ou même comme appareil de musculation.Les électrodes en physique chimiePour les physiciens, les électrodes sont :
d’une part, des pièces d’appareils électriques (tube à rayons X, diode à semi-conducteur, etc.) ;
d’autre part, les éléments conducteurs utilisés dans des systèmes générateurs (voir le fonctionnement d'une pile, par exemple) ou récepteurs de courant.
Lors d’une électrolyse, par exemple, deux électrodes sont soumises à une différence de potentiel, ce qui déclenche une réaction chimique d’oxydoréduction. La cathode, reliée au pôle négatif du générateur, subit une réduction et l’anode, reliée au pôle positif du générateur, subit une oxydation.Les électrodes médicales : kinésithérapie…Appliquées sur une partie du corps humain, ou d’un être vivant en général, les électrodes permettent d'enregistrer l'activité électrique et les potentiels bioélectriques issus de l'organisme (conduction nerveuse, etc.).Elles peuvent également servir à stimuler le système nerveux, les muscles ou les viscères. L’électrostimulation, utilisée par les kinésithérapeutes au cours de la rééducation (ou même par certains comme appareil de musculation) en est un exemple courant.

Électrode

12135_l-implant-cochleaire

Le [popupdefinition id=2780]neurinome[/popupdefinition] de l'<a href="/maison/comparatifs/meilleur-isolant-phonique-comparatif/" title="Comparatif isolant phonique" class="link-type-comparo">acoustique</a> est une [popupdefinition id=2540]tumeur[/popupdefinition] qui peut se d&eacute;velopper au niveau du [popupdefinition id=13864]nerf[/popupdefinition] acoustique. Ce sch&eacute;ma illustre aussi qu'au niveau de l'[popupdefinition id=8577]oreille interne[/popupdefinition], les influx provenant de la [popupdefinition id=6342]cochl&eacute;e[/popupdefinition] empruntent les [popupdefinition id=2535]fibres nerveuses[/popupdefinition] du nerf cochl&eacute;aire pour aller vers des noyaux du bulbe rachidien. &copy; BruceBlaus, CC by 3.0

Le neurinome de l’acoustique - Photos Futura

L’axone est le plus long prolongement de la cellule nerveuse (neurone). Il conduit l’influx nerveux jusqu’aux cellules cibles. On lui donne souvent le nom de fibre nerveuse. Ces dernières regroupées e...

Axone

La cochlée est un organe creux en forme d'escargot, rempli d'un liquide appelé endolymphe. Située au niveau de l'oreille interne, la cochlée constitue la dernière étape de l'intégration du son avant l...

L'oreille interne, ou labyrinthe, est composée de plusieurs vestibule, canaux semi-circulaires, cochlée (ou limaçon), seule cette dernière joue un rôle dans l'audition, les autres contenant les organe...

Tumeur bénigne des nerfs périphériques, crâniens et rachidiens. Les neurinomes sont formés par les cellules qui produisent la gaine de myéline, une substance isolante qui gaine certaines fibres nerveu...

Neurinome

Le nerf est un composant du système nerveux périphérique, agissant comme un réseau de communication complexe qui s'étend à partir du cerveau et de la moelle épinière vers le reste du corps humain. Ana...

Une tumeur est une grosseur plus ou moins volumineuse due à une multiplication excessive de cellules. Elle peut être bénigne (cellules normales) ou maligne (cellules cancéreuses) et se localiser dans ...

Tumeur

Le neurinome de l’acoustique

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Un son de 10 dB a 10 fois plus d'[popupdefinition id=15884]&eacute;nergie[/popupdefinition] qu'un son &agrave; 0 dB. Le seuil de la [popupdefinition id=17039]douleur[/popupdefinition] se situe au niveau de 130 dB, une conversation normale aux alentours de 60 dB, tandis qu'un concert rock peut aller jusqu'&agrave; 120 dB. Le r&eacute;flexe stap&eacute;dien appara&icirc;t vers 85 dB ; cette contraction de muscles de l'[popupdefinition id=8575]oreille moyenne[/popupdefinition] permet de prot&eacute;ger la [popupdefinition id=6342]cochl&eacute;e[/popupdefinition] et de diminuer la fatigue auditive.&copy; A7N8X,&nbsp;CC by-sa 3.0

Échelle des niveaux sonores

La douleur est une sensation pénible ressentie en un point du corps. Bien que désagréable, elle est cependant importante à la survie de l’organisme, en l’avertissant d’un danger. Certaines personnes souffrent d’une maladie génétique qui réduit ou supprime la douleur : le syndrome d’insensibilité à la douleur.
Une douleur peut être :
aiguë : par exemple une main posée sur une plaque de cuisson, une coupure à un doigt, mais aussi une douleur postopératoire. C’est une douleur de courte durée ;chronique : c’est le cas de la migraine, de la fibromyalgie, des douleurs articulaires (arthrose, lombalgie…), musculo-squelettiques ou neuropathiques. Ces douleurs qui se répètent et durent sur une période de plus de trois mois peuvent favoriser une surconsommation de médicaments en cas d’inefficacité.
Les molécules de la douleur
Lors d’une douleur aiguë, les récepteurs de la douleur, ou nocicepteurs transmettent des informations vers la moelle épinière. Au niveau de la moelle épinière, des molécules sont libérées comme la substance P et le glutamate. Des neurones sont activés et le message parvient au cerveau où il est identifié comme douloureux. La substance P conduit à la libération d’histamine par les mastocytes, ce qui active des fibres nociceptives. C’est pourquoi des antihistaminiques peuvent réduire des douleurs.
Les molécules analgésiques, ou antalgiques, luttent contre la sensation de douleur : paracétamol, aspirine, opioïdes (morphine). D’autres approches peuvent être utilisées pour limiter le recours à des médicaments qui ont des effets secondaires : hypnose, relaxation, acupuncture, stimulation électrique…

Douleur

Les physiciens emploient le terme d'énergie pour désigner une capacité à modifier un état ou à produire un travail entraînant un mouvement ou générant un rayonnement électromagnétique – de la lumière, par exemple – ou de la chaleur. Le mot vient d’ailleurs du grec et signifie « force en action ».
Dans le système international, l’énergie s’exprime en joules, mais dans le langage courant, elle s’exprime plus souvent en kilowatt-heure (kWh). Quant à la tonne d’équivalent pétrole (tep), elle permet généralement de comparer les différentes sources d’énergie entre elles.
Il est à noter que, selon le premier principe de la thermodynamique, l’énergie d’un système fermé se conserve.
Pas une mais des énergies
Il existe en fait de nombreuses formes d’énergie. Ainsi, l’énergie cinétique, par exemple, est une forme d’énergie liée au mouvement d’un corps. Elle est proportionnelle au carré de sa vitesse. La combustion, quant à elle, permet de récupérer l’énergie potentielle chimique contenue dans un combustible. Les panneaux solaires captent l’énergie lumineuse pour la transformer en énergie électrique.
Les sources d’énergie
Les énergies sont également parfois classées en fonction de leur source. On peut parler des énergies fossiles – tirées du charbon ou du pétrole, par exemple –, de l’énergie nucléaire – qui provient de réactions nucléaires –, ou encore des énergies renouvelables, qui sont naturellement régénérées comme l’énergie solaire ou l’énergie éolienne.
Énergie primaire, secondaire, finale ou utile
Une autre classification vient du fait que les énergies qui nous sont utiles dans la vie de tous les jours ne sont pas forcément disponibles, prêtes à l’emploi dans la nature. On parle ainsi :
d’énergie primaire quand elle est directement exploitable (le rayonnement solaire, par exemple) ;d’énergie secondaire pour celle obtenue après transformation (l’électricité, par exemple) ;d’énergie finale pour l’ensemble des énergies prêtes à l’emploi, délivrées au consommateur (l’essence disponible à la pompe, etc.) ;d’énergie utile pour celle qui rend réellement service à l’utilisateur (la lumière issue d’une lampe, etc.).

Énergie

12145_echelle-des-niveaux-sonores

Oreille

Organe sensoriel

Récepteur sensoriel

Oreilles

Protéger ses oreilles

Structure de l'oreille externe

Sens de l'équilibre

Osselets

Trompe d'Eustache

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Neurinome acoustique

Décibels

Niveau sonore

Niveau sonore maximal recommandé

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Le terme « air » désigne le fluide gazeux parfait, incolore, inodore et invisible qui constitue l’atmosphère terrestre. On l'associe plus généralement à la troposphère, la couche de l’atmosphère de la Terre la plus proche de la surface du globe. En contact direct avec cette dernière, l’air est donc sensible à l’évaporation des océans, à la photosynthèse ou encore aux activités humaines.
Composition de l'air
L’air est un mélange de différents corps purs dans leur état gazeux. La composition de l'air sec est la suivante :
78 % de diazote ;21 % de dioxygène ;environ 1 % d’argon ;des traces de néon, de krypton, de xénon et d’hélium.
Ces proportions — même si la concentration de l’air diminue avec l’altitude — sont identiques quel que soit le lieu et jusqu’à une altitude de 100 kilomètres. Au-delà, il n’y a pas quasiment plus d’air.
L’air contient également de la vapeur d’eau dans des concentrations qui peuvent beaucoup varier, aussi bien dans le temps que dans l’espace. Ainsi, dans un air froid, le volume de vapeur d’eau dans l’air ne dépasse pas les 0,6 %. En revanche, dans un air chaud, il peut monter jusqu’à plus de 4 %.
Certaines activités humaines affectent la composition de l’atmosphère. En France, la qualité de l’air est désormais surveillée. En fonction des prévisions météo, des pics de pollution peuvent être prévus sur des zones assez précises. © SD-Pictures, Pixabay, DP
Pollution de l’air
La pollution atmosphérique est susceptible de modifier la composition de l’air et d’y ajouter ou d’y supprimer de l’ozone, du méthane ou encore du dioxyde de carbone, par exemple. Les proportions de ces gaz aussi peuvent varier avec l’altitude. Ainsi, l’ozone se concentre entre 20 et 40 kilomètres d’altitude, dans la couche d’ozone.
L’air véhicule aussi des aérosols, des particules solides ou liquides formées par des phénomènes naturels — comme les éruptions volcaniques ou la dispersion du pollen — ou par des activités industrielles. La concentration des aérosols est bien sûr variable.
Mouvements de l’air
L’air est aminé de mouvements incessants provoqués par des différences de température et de pression. En effet, la température de l’air, par exemple, décroît, dans la troposphère, de quelque 6 °C par kilomètre d’altitude. De quoi créer des mouvements de convection rapide. Les mouvements de l’air se ressentent notamment lorsque le vent souffle.

Le cerveau appartient au système nerveux central.
Fonction du cerveau
Situé dans la boîte crânienne, le cerveau est le siège des fonctions supérieures (fonctions cognitives, sens, réponses nerveuses) et végétatives. C’est donc un organe essentiel qui assure la régulation de toutes les fonctions vitales. Le cerveau reçoit des informations provenant de l’ensemble du corps humain via des nerfs afférents, les intègre et les analyse puis répond en émettant de nouveaux signaux qui redescendent vers les parties du corps concernées par les nerfs efférents.
Le cerveau est ainsi responsable du rythme cardiaque et respiratoire, des fonctions qui pour nous sont inconscientes. Mais il est aussi impliqué dans la prise de décision, dans la motricité du corps, le comportement, la mémoire, la conscience…
Le cerveau a été cartographié et certaines zones semblent associées à des fonctions précises (aire de la parole…), alors que les fonctions plus complexes (la mémoire, la conscience) semblent être beaucoup plus réparties.
De quoi est composé notre cerveau ? Quel est le rôle de la matière grise, encore appelée "cortex" ? De quoi est-elle constituée ? Comment les neurones gèrent-ils et traitent-ils les informations ? Qu’est-ce que la matière blanche ? Toutes les explications en vidéo. Une animation coréalisée avec L’Esprit Sorcier. © CEA Recherche
Structure du cerveau
Le cerveau humain comporte environ 100 milliards de neurones et possède un poids moyen de 1.300 à 1.400 grammes. Il contient également des cellules gliales et des astrocytes. Il baigne dans le liquide céphalo-rachidien.
Le cerveau est composé de deux hémisphères, droit et gauche, connectés entre eux par le corps calleux composé de substance blanche (axones gainés de myéline). Divisés en lobes, les hémisphères sont les parties les plus développées chez les mammifères.
Le cerveau est divisé en plusieurs parties, en fonction de leur origine embryonnaire :
le télencéphale, la partie supérieure, composé du cortex cérébral et du striatum ;le diencéphale qui contient le thalamus et l’hypothalamus (glandes endocrines) ;le mésencéphale ;le cervelet (coordination motrice et apprentissage des mouvements routiniers) ;le pont de Varole ;le bulbe rachidien (contrôle des mouvements réflexes et végétatifs : respiration, modération du rythme cardiaque, régulation des muscles lisses artériels) qui communique avec la moelle épinière.
Le cortex cérébral constitue la couche externe du cerveau et comporte la majorité des neurones (substance grise). Les méninges sont des enveloppes protectrices (dure-mère, arachnoïde et pie-mère) entre le cortex et l’os du crâne. Le cortex cérébral est subdivisé en cinq lobes cérébraux en fonction de leur position : 
le lobe frontal (motricité, mémoire, raisonnement) ;le lobe pariétal (toucher) ;le lobe temporal (ouïe, odorât) ;le lobe occipital (vision) ;le lobe limbique.
Pour tout savoir sur le cerveau, consultez notre dossier « Voyage dans le cerveau ».

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