au sommaire

  • À lire aussi

Les antigènes HLA, interagissant avec des récepteurs spécifiques présents à la surface des cellules immunocompétentes (lymphocytes T, cellules tueuses naturelles NK, macrophages,...), sont les principaux acteurs des mécanismes de défense de l'organisme. Néanmoins il existe des écarts à cette notion de maintien du soi et de destruction du non-soi. Certaines situations montrent en effet que ceux-ci comportent des souplesses d'actions qui permettent à des cellules étrangères d'être tolérées par l'organisme hôte. Illustrons ces phénomènes en citant le maintien in utero du fœtus, l'acceptation d'une greffe d'organe allogénique, et l'échappement tumoral à l'immunosurveillance. Dans ces trois cas, le système immunitaire pourrait avoir une réaction de rejet : de la mère vis-à-vis du fœtus étranger de part la moitié de son patrimoine paternel ; de l'hôte vis-à-vis de l'organe étranger greffé ; ou du patient vis-à-vis de cellules tumorales qui ont subi des modifications de leur identité cellulaire. Or, ces situations existent et sont tolérées par l'organisme. Ces réactions de tolérance immunitaire sont tout particulièrement orchestrées par la molécule HLA-G.