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Identification aux autres structures de la matière vivante
La vacuolevacuole s'inscrit alors dans l'unité structurelle de la composition de la matière vivante.
Vidéo : Relations avec les autres matières vivantes
(19.8 Mo) © ADF Video Production
Constituée en cadre fibrillaire avec un contenu hydrophyle régulé permettant à la fois de développer la forme en croissance aidant à l' auto-assemblage, d'individualiser des fonctions spécifiques et grâce à la souplesse de la dynamique fibrillaire l'adaptation, l'interdépendance.
Détail d'une structure de feuille de salade Figure 14 © ADF Video Production
Elle permet de mettre l'espèceespèce humaine de plein pied dans la matière vivante animale mais aussi la matière végétale ( Fig. 14) et dans l'organisation tissulaire universelle . Les formes cristallinesformes cristallines ne sont pas loin. En effet, ce cadre pseudo-polyédrique, ce tramage chaotique vacuolaire n'est pas sans rappeler d'autres formes vivantes ou inanimées de type cristallin par exemple. Il relance le débat sur une certaine universalité des formes, une architecture pour la vie intégrant alors parfaitement l'homme dans les chaînons de la vie et dans ses relations avec le reste du monde vivant.
Détail d'une structure de carapace de tortue © ADF Video Production
Devant la répétition des formes polyédriques récursives dans l'élaboration des formes, la question qui vient immédiatement est celle de l'universalité de cette architecture. Depuis longtemps cette question a été soulevée mais occultée en d'autres temps par d'autres démarches.
Détail d' alvéoles pulmonaires de canard © ADF Video Production
Les forces qui ont façonné les organismes ont donné des résultats trop proches, des formes trop comparables, des motifs trop ressemblants pour que l'on évite de penser que les mêmes principes de constructionconstruction n'aient pas connus des conditions de réalisation différentes sous des influences infinies crées par l' environnement. L'indéniable unité de fonctionnement des organismes brassée dans une telle diversité géographique et temporelle ne peut pas se réduire à une succession d' accidentsaccidents fortuits même néoDarwiniens.
Détail d' alvéoles de fond d'artichaud © ADF Video Production
Alors, devant cette impression de réalité physique, il faut rendre hommage à D'Arcy Thompson, biologiste humaniste Ecossais du XIX éme siècle.
Il était convaincu que ni le hasard, ni la finalité du projet évolutionniste ne pouvaient expliquer la genèse de la forme, la croissance harmonieuse, le nombre limité des formes vivantes, la ressemblance de leurs motifs et l' indéniable unité des organismes. Il s'est demandé, si seules les forces adaptationnistes par la sélection naturellesélection naturelle de DarwinDarwin pouvaient être le système unique des forces génératrices et si elles ne pouvaient pas être aussi complétées par la cause physique et mécanique, c'est à dire les forces classiques, gravitationnelles, osmotiques, nucléaires.
Vidéo : D'Arcy Thomson dans les relationsavec les autres matières vivantes (16.9 Mo) © ADF Video Production
Photos montrant des exemples illustrant le caractère récursif de certaines formes.
Détail d'alvéoles de pigne de pin © ADF Video Production
Détail structure interne d'aubergine © ADF Video Production
Détail de bulles de savon © ADF Video Production
Détail d'une structure de pin © ADF Video Production
Détail d'une structure de peau d'orange © ADF Video Production
Détail d'une structure de pierre pons © ADF Video Production
Détail d'une structure d'éponge © ADF Video Production
Détail d'une structure de peau de sardine © ADF Video Production