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Diagnostic et évolution des différents types d'épilepsie
Les épilepsiesépilepsies et syndromessyndromes épileptiques évoluent selon leur forme de départ : épilepsie généraliséeépilepsie généralisée, partielle (ou focalefocale), non classée.
Les syndromes épileptiques sont variés. © DR
Les épilepsies et syndromes épileptiques généralisés
On distingue plusieurs types d'épilepsies généralisées :
- les épilepsies généralisées idiopathiques sont peu graves et représentent 30 % des cas d'épilepsie. Elles comprennent les crises tonico-cloniques, les absences et les myoclonies massives. Il s'agit notamment des convulsionsconvulsions néonatales familiales bénignes du nourrisson, des épilepsies-absences de l'enfant âgé de 5 à 9 ans et de l'épilepsie myoclonique juvénile touchant les adolescents ;
- les épilepsies généralisées symptomatiques ou cryptogéniques sont dues à diverses maladies. Ainsi, le syndrome de West ou syndrome des spasmes en flexionflexion touche des bébés pris de spasmes (tic de Salaam). Le syndrome de West a souvent des conséquences sur le développement intellectuel de l'enfant, d'où la nécessité d'un traitement précoce et approprié.
Les épilepsies et syndromes épileptiques partiels
Parmi les épilepsies partiellesépilepsies partielles (ou focales), on distingue les épilepsies focales idiopathiques des épilepsies focales symptomatiques :
- les épilepsies focales idiopathiques concernent des crises d'épilepsiecrises d'épilepsie focales ou secondairement généralisées qui ne sont pas associées à des lésions cérébrales. L'épilepsie photosensible, causée par une longue exposition à un écran, en est un exemple ;
- les épilepsies focales symptomatiques peuvent être classées en fonction de la localisation du foyer de l'épilepsie. Ainsi, l'épilepsie mésio-temporale, souvent résistante aux traitements médicamenteux, a son foyer dans la face interne du lobe temporaltemporal. Elle peut être traitée chirurgicalement.
Localisation des quatre lobes externes du cerveau. D'après la banque de schémas de SVT de l'académie de Dijon.
Lorsqu'on ignore la cause de l'épilepsie focale, on parle d'épilepsie focale cryptogénique ou d'épilepsie probablement symptomatique.
Les épilepsies non classées et leur évolution
Il s'agit des épilepsies qu'on ne sait classer ni parmi les épilepsies focales, ni parmi les épilepsies généralisées. C'est par exemple le cas du syndrome de Dravet. Les crises qui débutent chez le nourrisson évoluent vers des formes de plus en plus graves, difficiles à traiter et mettant en danger la santé mentale de l'enfant.
Le syndrome de POCSPOCS (ou épilepsie avec pointes-ondes continues dans le sommeilsommeil) et le syndrome de Landau et Kleffner concernent elles aussi l'enfant. Des anomaliesanomalies importantes peuvent être constatées sur l'EEGEEG ; alors que les crises disparaissent à la pubertépuberté, l'enfant peut souffrir de troubles intellectuels, touchant par exemple le langage dans le cas du syndrome de Landau et Kleffner.