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Un diagnosticdiagnostic précoce de l'enfant surdoué et une bonne prise en charge sont donc les clés d'une meilleure adaptation au monde, mais l'enfant précoce doit-il savoir qu'il l'est ? Et qu'en est-il de l'enfant « normal » ?
Certains enfants ayant une relative bonne connaissance des tableaux cliniques de la précocité intellectuelle, lus ou entendus ici et là, arrivent parfaitement à mimer ou à se persuader qu'ils sont comme ça et que de ce fait ils n'ont pas d'efforts à faire.
D'autres qui ne sont pas précoces mais à tendance manipulatrice en profitent pour ne faire que ce qu'ils veulent, mystifiant parents, enseignants, voire psychothérapeutespsychothérapeutes. D'où le danger d'une information psychologique ou médicale trop divulguée à l'enfant ou trop médiatisée qui se contenterait de faire reconnaître le caractère douloureux du vécu de l’enfant précoce si sensible et tellement incompris par son entourage et inadapté pour assimiler les programmes scolaires en vigueur.
Le diagnostic d'enfant précoce ne doit pas être un frein
Nous observons ce même phénomène en clinique psychiatrique ou psychothérapique quand, au cours d'une prise en charge, les séances pour un patient se suivent et se réduisent à une sorte de bureau des plaintes sans jamais que le thérapeute ou le patient ne puissent, par complaisance ou résistancerésistance, se remettre en question pour faire « changer » ou « bouger » les choses.
Certes l'écoute empathique en psychothérapie peut dans un premier temps donner un réceptacle compréhensif au sujet souffrant et lui donner le sentiment d'être moins seul. Mais au fil du temps cette posture passive trop longtemps maintenue risque d'être entendue inconsciemment par le patient comme un aveu d'impuissance thérapeutique qui ne pourra jamais participer à un quelconque changement de perception et d'attitude.