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Parmi les différentes formes de la dépression, la dépression postpartum est assez connue mais ne doit pas être confondue avec le baby blues, bien moins sévère. La dépression marquée est, elle, moins connue.
La dépression postpartum. © MakeStory Studio, Shutterstock
La dépression postpartum
Elle concerne les jeunes mamans. À ne pas confondre avec le fameux « baby blues » (ou encore syndromesyndrome du troisième jour) qui augmente l'irritabilité et l'envie de pleurer chez la toute nouvelle maman. La dépression postpartum est plus grave. Considérée comme un trouble majeur, elle se déclenche quelques jours à quelques mois après l'accouchementaccouchement. Marquée par un sentiment de vulnérabilité, de découragement et de désintérêt pour la vie extérieure, elle perturbe la relation mère-enfant, pouvant aller jusqu'au rejet total du nourrisson par la mère. Les causes de cette dépression demeurent à l'heure actuelle encore inconnues. Elle est très sérieuse et doit inciter à consulter rapidement. Des structures spécialisées, avec des cellules mère-enfant, permettent de prendre en charge la maman sans qu'elle se sépare de son bébé.
La dépression postpartum se déclenche après la naissance de l'enfant, quelques jours ou quelques mois plus tard. © Fotolia
La dépression masquée, difficile à diagnostiquer
C'est bien une forme de dépression sauf que, comme son nom l'indique, elle ne se voit pas au premier abord. D'ailleurs, sa victime n'en a souvent pas conscience. Elle va plutôt se plaindre de maux de tête à répétition, de douleursdouleurs dorsales, de fatigue et de manque d'énergie, par exemple, avec parfois un trouble du sommeil associé. Le diagnosticdiagnostic est particulièrement difficile à poser. Un indice pour le médecin : les symptômessymptômes ont tendance à être plus importants le matin et à s'atténuer au fil de la journée.