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Vieillir sans rides est impossible, tout le monde le sait. Toutefois, notre meilleure connaissance du fonctionnement de la peau et des phanèresphanères (poils et cheveux) a fait évoluer la recherche.
Concrètement, on comprend de mieux en mieux comment et où ça se passe. Cela permet de tester les éléments actifs capables d'agir sur les effets du vieillissement et d'élaborer ensuite des formulations conduisant ces éléments « efficaces » sur la zone choisie.
L'essor de la cosmétologie
L'axe de développement est désormais le suivant : prolonger le plus longtemps possible l'équilibre physiologique naturel, sans modifier les fonctions de l'organisme, tout en gardant à l'esprit le respect de l’environnement.
Reste le problème de la pénétration cutanée, condition de l'efficacité des cosmétiques. La couche cornéecouche cornée servant de barrière, l'effet recherché d'un cosmétique se trouve limité. On sait aujourd'hui que la diffusion d'un actif à travers la peau sera d'autant plus facilitée que sa taille est petite et qu'il présente des affinités particulières pour la couche cornée. Ensuite, l'introduction d'un excipientexcipient garantit la stabilité de l'actif, facilite sa pénétration et lui permet d'atteindre sa cible.
Bien que cette évaluation s'avère plutôt complexe, il existe plusieurs techniques de mesure pour connaître la pénétration cutanée d'un produit.
Les tests in vivoin vivo (mesures effectuées sur l'organisme lui-même) présentent l'avantage d'étudier ce qui se passe dans les conditions réelles d'utilisation. Inconvénient : toutes les études, on s'en doute, ne peuvent être réalisées chez l'Homme.
La technique du stripping (utilisation d'un adhésif pour prélever différentes couches permettant la mesure) est intéressante pour déterminer la quantité de produits présente dans la couche cornée. Il existe également des modèles mathématiques de la pénétration cutanée, compliqués, dont je vous épargne les détails.