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Les bactéries cultivables et la résistance à l'uranium
Nous sommes partis dans le Limousin afin de collecter des sols de gisementsgisements uranifères naturels en partant du principe que les bactériesbactéries capables de s'y développer présentent très probablement des capacités spécifiques de résistancerésistance à l'uranium.
A partir de ces sols, la première étape consiste à isoler le plus grand nombre possible de bactéries sur boîtes de Petri. Chaque colonie, qui représente une seule espèceespèce, est ensuite cultivée individuellement en absence ou en présence d'une concentration croissante d'uranium, afin de sélectionner les espèces les plus résistantes.
Celles-ci sont ensuite caractérisées phylogénétiquement par séquençageséquençage de l'ADNr 16S. Par cette approche, nous avons pu sélectionner de nouvelles espèces, capables de résister à de très fortes doses qui seront utilisées comme modèles pour étudier et caractériser au niveau moléculaire les mécanismes de résistance à l'uranium.