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Rééducation après un AVC. © Zinkevych, Fotolia

Rééducation après un AVC. © Zinkevych, Fotolia

Les accidents ischémiques transitoires peuvent être prévenus grâce à l'absorption régulière d'aspirine. Un AVC nécessite une hospitalisation en urgence. L 'AVC peut être traité :

* par thrombolyse : dissolution d'un caillot par l'utilisation de médicaments, ce qui est possible si l'AVC est détecté suffisamment tôt. L'objectif du traitement est de sauver des neurones dans la zone de "pénombre" qui s'est formée autour de la lésion. En absence de traitement, ces neurones vont mourir. Par exemple, l'activateur tissulaire du plasminogène peut dissoudre les caillots sanguins et prévenir leur apparition. Si le patient peut absorber ce médicament dans les premières heures suivant l'AVC, les séquelles peuvent être réduites,

* par chirurgie : il est possible de retirer un athérome qui bouche une artère (par exemple, dans une carotide) ou un hématome volumineux en cas d'AVC hémorragique.

Une rééducation est possible après un AVC. Par exemple, en cas d'hémiplégie du côté droit, un droitier peut développer les facultés de sa main gauche pour faciliter sa vie quotidienne. Le bras hémiplégique est placé en écharpe pour éviter l'hypertonie (augmentation exagérée du tonus musculaire). Il faut aussi éviter les luxations d'épaule de ce côté.

Après un AVC, la tension artérielle doit être surveillée et l'hypertension traitée, notamment pour les AVC hémorragiques.

Un recours à l'orthophoniste peut être envisagé pour pallier aux problèmes de langage. Enfin, les séquelles plus ou moins importantes de l'AVC peuvent conduire le patient à souffrir de dépression. Celle-ci doit être prise en charge par un suivi psychologique, voire médicamenteux.