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Aujourd'hui, en France, de multiples centres de consultations de sevragesevrage du tabac offrent une aide médicalisée. Quels sont les différents traitements du tabagisme ?
De nombreuses consultations antitabac proposent pour la plupart la substitution nicotinique, l'acupunctureacupuncture et la dynamique de groupe. Quelques rares aides médicales proposent l'hypnose (voir plus loin dans ce dossier) et la thalassothérapie.
Toutes utilisent une prise en charge individualisée avec l'association de plusieurs techniques pour s'adapter aux besoins de chacun et agir sur les différents composants du tabac. Certaines de ces techniques ont fait le consensus autour d'elles lors de conférences sur l'arrêt du tabac. D'autres n'ont pas encore été validées scientifiquement. Inventaire des principales méthodes (les substituts nicotiniques seront abordés en page suivante).
Les thérapies cognitivocomportementales (TCC) et psychologiques
Dans la mesure où des facteurs cognitifs et émotionnels peuvent contribuer à la maintenance de la consommation tabagique ou à la rechuterechute, les TCC ont pour but d'installer un nouvel apprentissage excluant la consommation de tabac (24). Elles agissent au niveau comportemental, cognitif et émotionnel et multiplient par deux le taux d'abstinence à six mois (24). Elles s'adressent à toute personne décidée à arrêter de fumer, en complément du traitement pharmacologique préventif des symptômessymptômes de sevrage tabagique par TNS ou par le BupropionBupropion ou la Varénicline. Elles sont indiquées au stade de la prise de décision pour la renforcer, en phase de sevrage pour maintenir la motivation et en postsevrage pour prévenir la rechute.
La technique de ThérapieThérapie comportementale adaptée à chacun sera choisie par le thérapeute à l'issue des entretiens motivationnels qu'il aura eus avec le patient. Les TCC sont validées scientifiquement en tant qu'aide au sevrage tabagique (25), mais peu de praticiens sont formés à ces techniques. À noter, parmi ces techniques, la technique aversive basée sur l'association de la prise de la cigarette avec un stimulus aversif. Celle qui consiste en l'inhalationinhalation rapide de la fumée pour provoquer un surdosage nicotinique, doit être évitée si le patient présente une quelconque pathologiepathologie organique. Un avis médical s'impose de ce fait.
Les thérapeutiques médicamenteuses ou non, non recommandées par l'agence française pour la sécurité sanitaire (21) :
- clonidine, antidépresseurs tricycliquesantidépresseurs tricycliques, buspirone, inhibiteur de la monoamine oxydase (IMAOIMAO), inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonineinhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (IRS) ;
- anorexigènesanorexigènes, bêta-bloquantsbêta-bloquants, Nicoprive, caféinecaféine/éphédrine, cimétidine, lobeline, médicaments homéopathiques, méprobamate, benzodiazépinesbenzodiazépines, ondansétron, vaccinothérapie, acétate d'argent ;
- acupuncture, mésothérapie, auriculothérapie, cigarettes sans tabac, hypnose, laser.