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L'allergie correspond à un mauvais fonctionnement du système immunitaire : au lieu de réagir contre des agents pathogènes, le système immunitaire s'emballe contre des substances souvent inoffensives (grains de pollen, aliments...).

Grains de pollens colorisés pouvant provoquer des éternuements. ©FEI, CC by-nc 2.0
Grains de pollens colorisés pouvant provoquer des éternuements. ©FEI, CC by-nc 2.0

Lors du premier contact avec l'antigène allergisant (ou allergène), l'individu ne présente aucun symptôme : c'est la phase de sensibilisation. Des anticorps de type IgE, dirigés contre cet allergène, sont synthétisés et stockés.

Lors d'un deuxième contact, les anticorps anti-allergène sont immédiatement produits en quantité importante par les lymphocytes B. Les anticorps se fixent alors sur d'autres cellules du système immunitaire : les mastocytes, qui libèrent l'histamine.

Structure de la molécule d'histamine. © <em>Wikimedia Commons</em>, DP
Structure de la molécule d'histamine. © Wikimedia Commons, DP

L'allergie et l'histamine

L'histamine provoque :

  • le gonflement des muqueuses respiratoires, d'où des difficultés à respirer normalement ;
  • la dilatation des vaisseaux sanguins, d'où des rougeurs. Si la décharge d'histamine est très importante, le sang est anormalement attiré dans certains vaisseaux, d'où un manque dans les autres régions du corps : cette défaillance circulatoire peut amener à un choc anaphylactique (voir page 25 de ce dossier).