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    On parle d'accouchementaccouchement prématuré lorsque le bébé naît avant la 37e semaine d'aménorrhéeaménorrhée. Celui-ci peut avoir des causes accidentelles (coup sur l'abdomenabdomen, opération, infection du col de l'utéruscol de l'utérus...) ou non accidentelles (souffrance in utero du fœtusfœtus, malformationmalformation de l'utérus...). Le bébé né prématurément n'a pas terminé la formation complète de tous ses organes.

    L'accouchement prématuré intervient avant la 37<sup style="text-align: center; line-height: 1.5em;">e</sup> semaine d'aménorrhée. © Naypong, Shutterstock
    L'accouchement prématuré intervient avant la 37e semaine d'aménorrhée. © Naypong, Shutterstock

    Accouchement prématuré : quels risques pour le bébé et la mère ?

    La prévalenceprévalence des accouchements prématurés est de 8 à 10 % en France. La prématurité représente la première cause de mortalité et de morbiditémorbidité périnatale. Les conséquences d'un accouchement prématuré dépendent beaucoup de la date de la naissance :

    • avant 32 semaines, la mortalité est supérieure à 10 % et le risque de séquellesséquelles neurologiques est élevé ;
    • de 32 à 36 semaines, le pronosticpronostic est excellent et la mortalité est faible, évaluée à 5 %.

    Les facteurs de risque de l'accouchement prématuré

    De nouveaux facteurs de risquefacteurs de risque ont été isolés, augmentant le risque d'accouchement prématuré. Des études ont montré qu'il existe un lien entre accouchement prématuré et plusieurs antécédents :

    • bas niveau socio-économique ;
    • antécédent d'accouchement prématuré ;
    • incapacité cervicale ;
    • malformation utérine ;
    • grossessegrossesse multiple ;
    • placenta praeviaplacenta praevia ;
    • polyhydramnios ; 
    • saignements vaginaux prématurés.

    Il est cependant à noter que dans un cas sur deux, la femme qui accouche prématurément ne présente aucun de ces signes.

    Les symptômessymptômes du risque de prématurité tels que l'infection, la contraction utérine, les maux de dos, les douleursdouleurs pelviennes, les crampes intestinales ou les pertes vaginales ne sont malheureusement pas spécifiques. Les femmes enceintes qui ne présentent pas de risque pour la grossesse et qui accoucheront finalement à terme peuvent aussi avoir de tels symptômes. Sans méthode réellement objective de définition d'un risque accru de prématurité, les patientes ne peuvent recevoir un traitement régulier et approprié.

    Accouchement prématuré : quelle prévention ?

    Le dépistagedépistage des patientes à risque est donc un moyen de préventionprévention. Or, ni les facteurs de risque, ni les symptômes (contractions utérines, pertes sanguines) ne permettent de dépister de manière fiable les risques d'accouchement prématuré.

    Le dosage de la fibronectine fœtale, un test fiable ?

    Avant 1991, on ne s'intéressait pas au dosagedosage de la fibronectine fœtale (présente dans les sécrétionssécrétions vaginales). C'est Lockwood qui souligne le premier son importance et démontre que ce dosage rend possible l'évaluation du risque d'accouchement prématuré. La fibronectine fœtale est présente dans le liquide amniotiqueliquide amniotique. Elle permet la fixation de l'œuf à l'endomètreendomètre et joue un rôle dans l'adhésion du placenta à la paroi utérine. Après la 22e ou 24e semaine d'aménorrhée (SA), les membranes fœto-maternelles fusionnent et la fibronectine fœtale disparaît. Ainsi, sa présence dans les sécrétions vaginales après 24 SA signe une altération des membranes fœto-maternelles et donc un risque d'accouchement prématuré, même si les membranes semblent intactes.

    (D'après M. Roubille, A. Mailliavin, B. Biguet-Vernier, C. Bon, F. Golfier, J.-C. Pichot.)