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Finalement…
Les données récentes de l'analyse génétiquegénétique (incomparablement plus précises que celles dont on disposait il y a seulement quelques années) confirment que l'humanité est très homogène (par rapport à des espècesespèces comparables comme les grands singes).
Ces données montrent néanmoins que, au prix d'une analyse approfondie, on peut retrouver dans l'ADNADN les traces d'une origine géographique, d'une ascendance ou d'un mélange d'ascendances : les groupes de populations humains ont une certaine réalité, même si leur diversité interne est très importante.
Les différences phénotypiques entre les moyennes de chacun de ces groupes sont modestes et n'indiquent pas de différence héréditaire nette quant à la santé ou aux performances. L'ancienne notion de « races » fondamentalement distinctes n'a pas de sens biologique.
Et pour finir, n'oublions pas que l'égalité en droits de tous les hommes est une décision politique qui ne suppose pas une identité biologique entre les individus...
Pour approfondir ce sujet, voir le livre de Bertrand Jordan, L'humanité au pluriel, la génétique et la question des races, Éditions du Seuil, février 2008.