au sommaire
Le chronotype décrit chez chaque individu sa tendance à être plus efficace le matin ou le soir : certains sont en effet plutôt des lève-tôt, plus efficaces le matin, d'autres des couche-tard, plus actifs le soir et enfin d'autres ont un chronotype « intermédiaire ». Le chronotype est lié à l'horloge interne de l'individu, à ses gènes (par exemple, le gènegène PER3).
Les activités pratiquées le soir (sport), les écrans, peuvent décaler l'heure d'endormissement. Mais le chronotype correspond au rythme biologique de l'individu lorsqu'il n'est pas perturbé par ces facteurs extérieurs. L'âge peut aussi influencer le chronotype, les personnes âgées ont en effet tendance à se lever plus tôt.
Un test pour identifier son chronotype
Un test a été créé en 1976 pour savoir quel est le chronotype d'un individu : le Horne and Ostberg Morningness/Eveningness Questionnaire (MEQ). Il est disponible en ligne et compte une vingtaine de questions. Il est intéressant de connaître son chronotype car le fait de ne pas respecter son rythme naturel (par exemple, travailler tôt le matin alors qu'on est plutôt vespéral) peut entraîner de la fatigue.
La plupart des personnes sont d'un chronotype intermédiaire, entre les lève-tôt et les couche-tard. D'après une étude néo-zélandaise sur des adultes âgés de 30 à 49 ans, environ un quart des personnes seraient plutôt « matinales » et un quart « vespérales ». Les travailleurs de nuit étaient plus souvent de chronotype « vespéral ». Le chronotype est indépendant du sexe.