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Originaire des Carpates, la gentiane jaune ou Gentiana lutea pousse à l'état sauvage dans les Alpes et les autres zones montagneuses d'Europe, entre 1.000 et 2.500 mètres d'altitude.
Phytothérapie : la racine de gentiane et ses propriétés
Largement utilisée dans la confection d'alcoolsalcools de plantes, sa racine est également réputée en phytothérapie. Ses bienfaits essentiellement liés à son action aux niveaux gastrique et intestinal ont été largement prouvés.
La racine de gentiane est tout d'abord capable de stimuler la sécrétion gastrique. Ce bienfait a été mis en évidence par des expériences in vitroin vitro et in vivoin vivo. En outre, elle a un effet sur les problèmes dyspeptiques. Ainsi, un essai clinique mené en 1998 par une équipe allemande sur 205 patients souffrant de divers problèmes tels que nausées, vomissements, brûlures d'estomac, constipation, flatulencesflatulences, ont vu leur condition s'améliorer dans près de 70 % des cas. Ce après un traitement de quinze jours avec un extrait hydro-alcoolique de racine de gentiane.
La gentiane et la digestion
Son action va plus loin dans l'amélioration du confort gastrogastro-intestinal. Ainsi stimule-tt-elle par ses principes amers l'appétit et la digestiondigestion. Elle agit en effet sur la sécrétion des sucs digestifs, salivesalive, liquideliquide gastrique et bilebile. Elle a en outre un effet tonique et fortifiant sur le foiefoie et la vésicule biliairevésicule biliaire.
Enfin, elle accélère la vidange de l'estomac. Cette racine est donc indiquée pour les cas de perte d'appétit et de paresse intestinale.
Contrindications
Ne présentant en principe pas de toxicitétoxicité, la gentiane est toutefois contre-indiquée pendant la grossessegrossesse, ainsi que pour les personnes souffrant d'ulcère gastrique ou duodénal. De plus, certains individus peuvent ressentir des maux de tête ou des nausées s'ils en absorbent de fortes doses.
Source : Wegener T. Anwendung eines Trockenextraktes aus Gentianae lueae radix bei dyspeptischem Symptomcomplex. Z. Phytother. 1998;19:163-4.