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Selon une étude publiée en 2019, la consommation d'aliments ultratransformés augmente le risque de mortalité. Ces aliments représentent entre 40 et 50 % des produits que l'on trouve en supermarché et 36 % des calories consommées par les Français, d'après la cohorte NutriNet.
Développée par des chercheurs brésiliens, la classification NovaNova caractérise les aliments selon leur degré de transformation. La catégorie 4 définit les aliments ultratransformés comme des formulations industrielles ayant subi plusieurs procédés de transformation, comme une cuisson à haute température, et incluant des additifs, des émulsifiants, des texturants. Riches en sucre, en graisse et en sel, ces aliments sont à l'inverse pauvres en nutriments (fibres, vitamines...) et peu rassasiants.
Aliments ultratransformés : comment les reconnaître ?
Les aliments ultratransformés se distinguent généralement par une longue liste d'ingrédients et d'additifs non naturels (supérieure à 5) comme le sucre invertisucre inverti, les maltodextrinesmaltodextrines, l'amidonamidon de bléblé ou de riz, les huiles hydrogénées, ou la lécithine de sojasoja. On les assimile souvent à la malbouffe mais ce n’est pas forcément le cas : de nombreux produits diététiques allégés ou sans glutengluten font partie de cette catégorie. Certains aliments perçus comme « malbouffemalbouffe » sont à l'inverse peu transformés, comme les pizzas fraîches ou le chocolat noir.
Les principaux aliments ultratransformés :
- snacks salés et sucrés,
- soupes instantanées,
- sauces,
- sodas et boissons aromatisées,
- yaourtsyaourts à boire,
- crèmes et desserts lactés,
- céréalescéréales petit déjeuner (hors muesli),
- plats préparés industriels,
- viande élaborée (cordons bleus, nuggets, saucisses...),
- barres chocolatées,
- margarines,
- pâtisseries et gâteaux industriels,
- pains emballés,
- barres énergétiques,
- crème glacée (notamment bâtonnetsbâtonnets, cônescônes, et produits pour enfants),
- produits diététiques et de régime,
- alcoolsalcools distillés (vodka, rhum, whisky...).
Attention à ne pas tomber dans la psychosepsychose : les additifs ne sont pas forcément dangereux pour la santé. Le E162 est par exemple un colorant rouge issu de la betterave, le E392 de l'extrait de romarinromarin et le E406 de l'agar-agar, une alguealgue naturelle à l'effet gélifiant. Par ailleurs, même les produits « bruts » comme les fruits et les légumes peuvent contenir des résidus nocifs, notamment des pesticidespesticides.
Pour limiter votre consommation d’aliments ultratransformés, favorisez les fruits et légumes de saisonsaison, les préparations maison, les produits bio et locaux.