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Les polysaccharides sont des glucides formés de plusieurs sucres simples, aussi appelés des oses. Ainsi le galactofructose est-il un disaccharide formé de galactose et de fructose, alors que la cellulose est un polysaccharide formé par la juxtaposition de plusieurs molécules de glucose. Présents à la surface de certaines bactéries, les polysaccharides interviennent dans le potentiel pathogène des bactéries.

Les vaccins dits polysaccharidiques sont spécialement dirigés contre la capsule qui entoure ces bactéries. On retrouve des polysaccharides à la surface des pneumocoques, des méningocoques et des bactéries du type Haemophilus influenzae B, responsables de nombreuses affections respiratoires. Les vaccins polysaccharidiques sont inactivés, et ne contiennent que les polysaccharides de la capsule.

Ces derniers ne sont immunogènes (c'est-à-dire efficaces) chez l'enfant, qu'à partir de deux ans. Or, les infections comme les méningites à méningocoques ou à pneumocoques surviennent majoritairement dans les premiers mois de la vie. Dans ce cas, pour que ces « sucres » deviennent antigéniques, il convient de les associer à une protéine porteuse. C'est ce que l'on appelle un vaccin conjugué.

Sources :

  • Interview de Daniel Floret, président du Comité technique des vaccinations, 12 décembre 2012
  • Interview d'Hervé Bazin, membre de l'Académie nationale de médecine, 11 février 2013