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Le sureau noir est riche en vitamine C. © F. Le Driant / FloreAlpes.com
Le sureau noir est un arbuste à croissance rapide qui appartient à la famille des caprifoliacées. Présent en Europe, en Afrique du Nord et en Asie, il était l'arbrearbre des morts dans la tradition celtique. Le sureau pourtant, posséderait de nombreuses vertus. Au premier rang desquelles figure son action fluidifiante.
La fleur et l'écorce sont les parties utilisées en phytothérapie. Cueillies à la fin juin, à plein épanouissement, et une fois séchées, les fleurs peuvent alors servir à la préparation d'infusions ou de décoctions. L'écorce fraîche de sureau pour sa part, est de moins en moins employée. La fleur contient des tanins, des sels de potassiumpotassium, des acidesacides phénols, du mucilage et des flavonoïdes. L'écorce renferme des traces de lectines. Enfin les fruits de sureau noir, réservés surtout à la préparation de sirops et de confitures, présentent une proportion importante d'acide foliqueacide folique et de vitamines A, B et C.
Le sureau noir serait diurétique
Grâce à leur mucilage, les fleurs de sureau seraient efficaces pour fluidifier les sécrétionssécrétions bronchiques. Leur teneur en nitrate de potassium, en flavonoïdes, ainsi qu'en acides phénols leur confère une activité diurétiquediurétique. La fleur est par ailleurs utilisée pour favoriser l'élimination urinaire et digestive, et sert d'adjuvantadjuvant en cas de surpoidssurpoids. Elle serait aussi recommandée dans les états grippaux. En usage externe, elle s'emploie contre la laryngite, la pharyngitepharyngite et la stomatite. Aucun cas de toxicitétoxicité liée au sureau noir n'a été constaté à ce jour.
Attention toutefois, la consommation de ses fruits crus ou peu cuits peut provoquer nausées et vomissements.
Sources : Plantes médicinalesPlantes médicinales, Gründ
Phytothérapie
Note. La phytothérapie est utilisée en médecine traditionnelle depuis des siècles. Son efficacité et son innocuité restent toujours discutées. Et pour cause, comme l’explique l’Organisation mondiale de la Santé dans un rapport de 1998, « un nombre relativement petit d'espèces de plantes ont été étudiées pour d’éventuelles applications médicales ». Cet article s’inscrit naturellement dans cette démarche. Ajoutons que compte tenu des risques éventuels d’effets indésirables, d’interactions médicamenteuses voire de toxicité de certaines plantes, informez toujours votre médecin, si vous recourez régulièrement à la phytothérapie.
Bibliographie :
- Guide des plantes qui soignent, édition Vidal, 2010.
- L'Encyclopédie des plantes médicinales, édition Larousse, 2001 et 2017.
- Les plantes médicinales, Institut européen des substances végétales, mars 2015.
- Ma bible des huiles essentielles, Danièle Festy, éditions Leduc.s, 2017.
- Les huiles essentielles chémotypées, Dominique Baudoux et M.L. Breda, édition JMO.