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    La primevère officinale aurait des propriétés expectorantes. © F. Le Driant / FloreAlpes.com

    La primevère officinale aurait des propriétés expectorantes. © F. Le Driant / FloreAlpes.com

    La primevère officinale est une plante herbacée produisant, au début du printemps, une tige terminée d'une ombelle de fleurs jaunes odorantes et à l'aspect crépu. Également appelée « coucou », elle pousse dans les prairies, les pâturages et les forêts du continent européen. Ses fleurs et ses racines sont récoltées à des fins thérapeutiques : elles sont réputées expectorantes, diurétiques et antispasmodiques.

    Séchées en couches minces, les fleurs et les racines de la primevère officinale contiennent des pigments flavones et des saponines. Mis à part ses vertus curatives, la primevère est également utilisée comme fleur d'ornement.

    La primevère officinale expectorante

    Les fleurs et les racines séchées sont employées comme adjuvant en cas d'inflammation des voies respiratoires supérieures. Elles favoriseraient tout particulièrement l'expectoration. La primevère serait également efficace pour traiter les bronchitesbronchites, chroniques ou aiguës.

    La présence de flavonoïdesflavonoïdes dans ses composants lui permettrait de lutter aussi contre les maux de tête. En infusioninfusion, les fleurs auraient une action calmante sur le système nerveux. Si les jeunes feuilles et les fleurs non séchées peuvent être consommées pour le plaisir, elles risquent de provoquer des réactions allergiques dues à la présence de primine, un allergèneallergène commun dans de nombreuses plantes. Pour éviter toute interaction avec d'autres produits, il est donc préférable de toujours demander l'avis d'un professionnel de santé avant utilisation.

    Source :

    Phytothérapie

    Note. La phytothérapie est utilisée en médecine traditionnelle depuis des siècles. Son efficacité et son innocuité restent toujours discutées. Et pour cause, comme l’explique l’Organisation mondiale de la Santé dans un rapport de 1998, « un nombre relativement petit d'espèces de plantes ont été étudiées pour d’éventuelles applications médicales ». Cet article s’inscrit naturellement dans cette démarche. Ajoutons que compte tenu des risques éventuels d’effets indésirables, d’interactions médicamenteuses voire de toxicité de certaines plantes, informez toujours votre médecin, si vous recourez régulièrement à la phytothérapie.

    Bibliographie :

    • Guide des plantes qui soignent, édition Vidal, 2010.
    • L'Encyclopédie des plantes médicinales, édition Larousse, 2001 et 2017.
    • Les plantes médicinales, Institut européen des substances végétales, mars 2015. 
    • Ma bible des huiles essentielles, Danièle Festy, éditions Leduc.s, 2017.
    • Les huiles essentielles chémotypées, Dominique Baudoux et M.L. Breda, édition JMO.