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Une expérience réalisée en 2012 au University College de Londres : des bâtonnets (en vert), cultivés in vitro, on été installés au sein de la rétine de souris atteintes de cécité nocturne congénitale stationnaire. Environ 26.000 d'entre eux ont pu être injectés dans chaque œil, un nombre négligeable à côté des quelques millions contenus dans l'organe de la vision. © University College, Londres
La médecine régénérative, qui n'est encore qu'un espoir, consiste à réparer une lésion ou un organe malade en remplaçant les parties endommagées par un nouveau tissu cellulaire créé pour l'occasion. Elle repose sur la thérapie cellulaire, consistant à cultiver des cellules avant de les transplanter, et sur l'utilisation de cellules souches, c'est-à-dire non différenciées, à l'image de celles qui composent le très jeune embryon, ou dédifférenciées. Ces cellules sont dites pluripotentes car elles peuvent ensuite être transformées en différents types cellulaires.
Potentialités de la médecine régénérative
Parmi les applicationsapplications envisagées, on pense à la reconstruction de tissus neuronaux touchés par des maladies neurodégénératives ou de tissu hépatique pour traiter une pathologie du foiefoie. La médecine régénérative pourrait reconstituer une partie lésée de la moelle épinièremoelle épinière ou faire repousser des dents chez un adulte.
Perspectives
Actuellement, on commence à savoir cultiver et réimplanter des tissus cellulaires. Au laboratoire, on a déjà reconstitué des tissus fonctionnels à partir de cellules souches. Il serait également possible d'obtenir des cellules souches par dédifférenciation de cellules prélevées sur le patient lui-même. Des cellules de peau, par exemple, ont été transformées en neuronesneurones. Mais ces travaux ne sont pour l'instant qu'expérimentaux et leur passage du laboratoire à la chirurgiechirurgie prendra encore de nombreuses années.