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L'IVG, pour interruption volontaire de grossesse, est le terme désignant dans certains pays l'avortement provoqué pour des raisons non médicales, mais souvent du fait d'un non-désir de grossesse, dans un cadre légal. En France, l'IVG est autorisée sous certaines conditions depuis 1975. La loi du 4 juillet 2001 repousse le délai légal d'intervention de 12 semaines d'aménorrhée (absence de règles) à 14 semaines.
Pour pratiquer une IVG, il faut se rendre dans un centre hospitalier ou dans un centre de planification.
Comment se pratique l’IVG ?
L'IVG peut être pratiquée selon deux méthodes : la prise de deux médicaments si l'avortement est réalisé dans les cinq premières semaines de grossesse, ou par une opération chirurgicale.
L’IVG par voie médicamenteuse
Dans le cas d'un avortement précoce, on préconise la prise successive de deux médicaments. D'abord, la femme est invitée à avaler 600 mg de mifépristone (ou RU 486), qui met un terme à la grossesse. Entre 36 et 48 heures plus tard, elle doit prendre du misoprostol, qui a pour but l'expulsion complète de l'embryon.
Le procédé n'est pas efficace dans 100 % des cas. Si une femme qui a bénéficié de ce traitement décide malgré tout de garder son bébé, elle l'expose à des malformations.
L’IVG par voie chirurgicale
Au-delà de sept semaines d’aménorrhée, la femme désirant avorter doit passer par le bloc opératoire. Le plus souvent, les chirurgiens essaient d'aspirer l'embryon en insérant une canulecanule dans le col de l'utéruscol de l'utérus. Cet acte est douloureux et nécessite une anesthésieanesthésie, locale ou générale.
Autrefois pratiquée en France et aujourd'hui limitée aux pays en voie de développement, l'IVG par curetagecuretage peut aussi être réalisée. Mais cette technique est nettement plus dangereuse.