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La chirurgie élective se définit comme une chirurgie non urgente, qui peut être retardée ou annulée sans danger pour le patient. Elle inclut les procédures pour corriger des problèmes médicaux non critiques ou des affections provoquant une tension psychologique chez le patient. Attention : il ne s'agit pas forcément de chirurgie plus « légère » ou anodine, certaines opérations nécessitant une anesthésie générale et plusieurs jours d'hospitalisation.
Exemples de chirurgie élective
- Opération de la cataracte.
- Chirurgie esthétique ou cosmétique.
- Opération de stérilisation (ligature des trompes, vasectomie...).
- Prothèse de hanche ou de genou.
- ArthroscopieArthroscopie du genou.
- AblationAblation de la vésicule biliairevésicule biliaire.
- Ablation des amygdales.
- HystérectomieHystérectomie (ablation de l'utérusutérus).
- Opération de hernie inguinalehernie inguinale.
- Pose de bypass ou d'anneau gastrique.
- SyndromeSyndrome du canal carpien.
Des opérations inutiles ?
La chirurgie élective est souvent source de fortes disparités géographiques et aussi entre les établissements de santé. Le taux de recours à l'ablation des amygdales est ainsi six fois plus élevé dans certains départements. La chirurgie bariatriquechirurgie bariatrique est 20 fois plus fréquente en Corse que dans le Maine-et-Loire et les prothèses de genou sont deux fois plus nombreuses en Alsace que dans les Alpes-Maritimes (source: Irdes, 2016). Il ne faut pas en conclure toutefois que la chirurgie élective est inutile. Dans de nombreux cas, elle apporte un confort de vie conséquent au patient.